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LA REFLEXOLOGIE

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                                  La réflexologie

Qu’est-ce que la réflexologie  ?

La réflexologie, d’après l’énergétique chinoise, repose sur un principe universel, que l’on pourrait nommer : « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » ou  » le macrocosme tel le microcosme ». Ainsi, les pieds sont la représentation miniaturisée de l’humain, tout comme l’humain est une réplique de l’univers, composé de terre (yin) et de ciel (yang) et animé des cinq éléments Eau, Bois, Feu, Terre et Métal. Tel un hologramme, le pied porte en lui la mémoire de tout l’organisme.

La consistance des tissus des zones plantaires guide le réflexologue pour déterminer la nature du déséquilibre et pour le pronostic, à l’instar des pouls chinois. Les zones plantaires peuvent être régulées par des manipulations yinisantes ou yangisantes.

Cette technique manuelle se place dans une approche énergétique et globale du corps. Elle s’apparente au shiatsu, à l’acupuncture ou à l’ostéopathie.

A l’heure actuelle aucun des ses fondements théoriques ni des principes d’actions supposés, n’ont scientifiquement été démontrés. 

La réflexologie vise à mobiliser les processus d’autoguérison du corps. Elle se pratique en exerçant une pression soutenue, avec le bout des doigts, sur des zones ou des points réflexes situés sur les pieds, les mains et les oreilles qui correspondent à des organes ou des fonctions organiques. 

La réflexologie n’est pas une technique de massage, insistent les praticiens, même si elle peut y ressembler à première vue. Elle serait davantage apparentée au shiatsu ou à l’acupuncture. La réflexologie ne prétend pas guérir des maux spécifiques. Elle cherche plutôt à apporter un certain soulagement à un grand nombre d’affections : des maux de tête ou de dos au syndrome prémenstruel en passant par le stress, les troubles respiratoires, la sclérose en plaques ou les effets indésirables de la chimiothérapie.

Des illustrations et des textes anciens permettent de penser que les Chinois et les Égyptiens ont utilisé une forme de réflexologie des pieds durant l’Antiquité. En Occident, l’un des premiers ouvrages sur le sujet a été publié en 1582 par deux médecins européens, célèbres en leur temps, les Dr Adamus et Atatis.

Il existe plusieurs types de réflexologie : la réflexologie plantaire (voir notre article santé-médecines douces), la réflexologie palmaire (aux mains), la réflexologie faciale et crânienne, la sympaticothérapie (stimulation de zones réflexes dans le nez, a l’aide de stylets) et l’auriculothérapie (oreilles).

Plusieurs écoles existent. On peut en distinguer au moins trois, l’école chinoise (la plus ancienne) basée sur les principes de médecine traditionnelle chinoise est assez invasive, les pressions exercées sont très fortes, le praticien utilise des petits outils en bois pour pénétrer profondément les tissus. L’école américaine (Ingham) suit les principes de la physiologie médicale occidentale. Il existe une troisième voie, la méthode sud-africaine, beaucoup plus orientée vers la dimension émotionnelle. Faites d’effleurements, de pressions très douces, elle permettrait une libération émotionnelle intense.

Selon les partisans de la réflexologie, les troubles de santé passés (troubles chroniques, organes congestionnés) seraient détectés par la présence de cristaux qui seraient à l’origine d’une sensation spécifique sous le doigt.

Un point réflexe très douloureux, représenterait un organe en hyperfonctionnement .  Ces zones réflexes douloureuses sont surtout l’indication d’un fonctionnement altéré de l’organe , une stimulation  peut, elle même, être modifiée quant à la perception de l’organisme suivant les horaires pendant lesquels la zone réflexe est stimulée 

La réflexologie moderne remonte aux travaux d’un médecin américain, le Dr William Fitzgerald. Tandis qu’il cherchait une méthode d’anesthésie en chirurgie mineure, il découvrit que la douleur éprouvée par ses patients diminuait s’il appliquait une pression sur certains points du corps. Sa théorie, élaborée en 1913, repose sur un modèle anatomique qui divise le corps en dix zones énergétiques, allant de la tête aux pieds, chacune étant liée à des endroits précis du corps : les zones réflexes.

C’est Eunice Ingham (1889-1974), une physiothérapeute américaine, assistante du Dr Fitzgerald, qui a mis au point au début des années 1930 la méthode telle qu’elle est connue aujourd’hui à partir des données du Dr Fitzgerald.

 La réflexologie est de plus en plus utilisée comme approche alternative,  soit par des professionnels ou simplement dans le  cadre familial ou personnel. Elle a ses adeptes qui ne jurent que par elle mais comme aucune étude scientifique n’a pu apporter la preuve de ses bienfaits, elle reste encore inconnue pour beaucoup d’entre nous. 

A suivre de près dans les années à venir…

Chantal ROLLAND

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