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PORTRAIT DU MOIS : M.P. MEDOUGA

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QU’EST CE QUE LE LANGAGE SYMBOLIQUE ?

 

Se confronter à soi-même, s’entendre sans se juger, se regarder avec bienveillance pour avancer, s’écouter et enfin s’aimer! Une utopie ? Non ! De nombreux outils et quelques méthodes innovantes permettent de rénover le concept de développement personnel et d’aller résolument à la recherche du mieux-être! Revue de détails !

Loin d’être une pratique réservée à des gourous, le langage symbolique apporte décentrage, créativité et recul. Utilisé dans le cadre d’une méthode spécifique avec l’aide inestimable du conte, le psychoportrait symbolique, son décryptage et son interprétation, apportent des bénéfices tangibles aux personnes et aux organisations.

52 ans, une carrière de communicante et une vocation quasi ancestrale de soignante, Marie-Pierre Medouga utilise le langage symbolique & les contes pour accompagner celles et ceux qui souhaitent aller à la rencontre d’eux-mêmes. Elle conçoit des formations, de développement personnel ou de management, elle suit et coache également des personnes en individuel. Parallèlement, elle a suivi un parcours analytique durant de longues années.

 

Tepaseul : Comment vous est venue cette passion ?

 Marie Pierre MEDOUGA :

« J’ai beaucoup lutté pour accepter l’idée que c’était en quelque sorte le prolongement naturel de ma personnalité et surtout une transmission indispensable à mon propre bien-être. Près de 30 ans à vrai dire. » Explique-t-elle.

30 ans, C’est en effet le temps qu’il a fallu pour concevoir, expérimenter, tester et améliorer sa méthode pour la proposer ensuite à plus grande échelle aux particuliers et aux entreprises.

« Depuis toujours, je suis fascinée par les contes : les mythes et légendes de nos provinces me captivaient. Je pouvais passer des heures à écouter une tante, une mamie, une voisine me raconter « des histoires à guérir » comme me disait ma nourrice. »

Cette passion ne m’a plus quittée même après des études juridiques et un début de carrière dans le marketing. Mais c’est dans le domaine de la communication et des relations médias que je l’ ai mise à profit.

Patiemment, j’ai construit ma méthode basée sur le postulat qu’ il y a une corrélation étroite entre les symboles. On peut, en posant la bonne question de départ, évoquer une situation, en saisir toutes les méandres et même résoudre la problématique sous-jacente au travers du conte si l’on voulait bien s’en donner la peine.

 

Au départ, donc, c’est la curiosité qui m’ a guidée et une histoire personnelle qui fait sens dès que j’ y associe l’étude des contes. Ensuite, il y a les innombrables lectures d’anthropologie, de sociologie, d’éthologie et les contes, toujours les contes!

 

 

La congruence symbolique pour se révéler à soi-même

 

Tepaseul : suivons les explications de Marie Pierre :

 « Ainsi entre une baleine, un éléphant, du granit, un cèdre, une montagne en hiver, du violet, il existe une certaine congruence. Cette hypothèse qu’elle a mise au jour, elle l’a dénommée, théorie dite de la congruence symbolique.

Il y a une adéquation, un rapport entre les symboles et de ces derniers, nait un jaillissement : la congruence. Il est possible de faire des recoupements, des mises en perspectives avec ces 6 premiers symboles ou items (paysage, couleur, végétal, animal, minéral, saveur). Un 7ème item est ajouté en fonction de la question posée.

Pour parfaire le décryptage et déjouer les erreurs d’interprétation, 8 autres symboles sont utilisés. C’est l’ensemble de ces symboles qui composent le portrait chinois ou le psychoportrait symbolique®, marque déposée à l’INPI.

En individuel, une séance-type se déroule en trois temps :

  • La réflexion sur la question
  • Le questionnaire et le décryptage à chaud
  • La proposition des 3 contes issus du décryptage

A l’issue de la séance, une quatrième période est mise à profit : c’est le temps pour démarrer un accompagnement, un coaching, une formation spécifique.

Ainsi pour évoquer une situation problématique, douloureuse ou non, le psychoportrait symbolique, permet en maniant les symboles et en les plaçant selon un ordre prédéfini, de déclencher et de mettre en lumière des évocations inconscientes. Cette recherche de la congruence est nécessaire. Combien de fois, face à une personne, ne nous disons-nous pas : «  « c’est étrange mais je ne le sens pas » ? Comme s’il y avait une incongruité, quelque chose qui faisait saillie et qui perturbe l’apparente harmonie des choses. Chacun de nous est en mesure de ressentir, cette sensation : quelque chose n’est pas à sa place en soi ou qui nous déstabilise. Il faut alors des symboles pour le dire car les mots sont parfois insuffisants.

Le psychoportrait symbolique permet de se le projeter, sans qu’il n’y ait jugement ou dénigrement, et surtout sans violence.

 

En entreprise, la question qui se pose est souvent celle du projet ou de la vision stratégique ou encore du travail en équipe.

Poser la bonne question pour se projeter

Tout est dans la question de départ, que l’on travaille avec la personne. Bien sûr, la reformulation est essentielle pour bien saisir ce qu’elle souhaite. Il s’agit alors pour se projeter dans un autre univers, le temps du questionnaire qui dure environ 8 minutes.

Au fil des symboles, sans jamais intervenir dans le choix lui-même, si ce n’est pour faire préciser, on invite la personne à entrer en elle-même. C’est un jeu de rôle et une sorte de voyage méditatif. L’invitation est ludique, le regard est celui du narrateur c’est à dire de celui qui se raconte et qui se questionne ou qui évoque la situation. Ce décadrage permet à la fois de se recentrer et de s’affranchir des sensations de lourdeur, de douleur pour évoquer une situation problématique. »

 

Séance de psychoportraits sur le thème la femme et son image – à l’initiative de MEMSI conseil en image et esthétisme de soi – juillet 2014- Deficamps® – Patricia Moerland.

Deficamp_patricia_moerland1.BD table ronde notoriété

 

 

 

 

 

Suivons, pas à pas, une séance de psychoportraits faîte par Marie Pierre Medouga :

 

Le temps, l’unité symbolique des psychoportraits

Il y a donc trois périodes dans le déroulement de la séance des psychoportraits symboliques

3 périodes, 3 temps pour déclencher une action comme dans les contes de fée.

Trois est universellement un nombre fondamental. Il exprime un ordre intellectuel et spirituel, en Dieu, dans le cosmos ou dans l’homme. Le langage populaire ne s’y est pas trompé : ne dit-on pas : « 1,2, 3 partez ! «

Chaque fois que le héros, ou l’héroïne d’un conte est confronté à une difficulté, le dénouement se situera à l’issue de trois mises à l’épreuve. Et inconsciemment, on attend que les choses se dénouent, ou se déroulent comme après les trois coups de théâtre… Notre inconscient se prépare à travailler.

 

  • Entrer dans le jeu

Le premier temps, est celui de la question. C’est au narrateur ou au voyageur, celui qui va entreprendre ce voyage symbolique qui se la pose… » Et si,… ?

Et si j’étais….. Maintenant ? Oui ! Il s’agit de prendre la dimension, d’une situation, d’un malaise, d’une problématique. En faire le tour.

Il s’agit de faire entrer la personne dans une autre dimension. Comme Alice dans le conte qui accepte de changer de forme. Elle devient spectateur et narrateur, elle n’est plus tout à fait elle–même mais pas tout à fait une autre non plus. En tout cas, elle peut voir autrement. La bonne question est la clé pour obtenir les réponses les plus adéquates, comme toujours.

Ainsi, on peut poser la question de son poids dans un atelier consacré à la pose d’un anneau gastrique virtuel, de l’aménagement du siège social de son entreprise, de la réforme de ses services, de l’évolution de son organisation mais aussi de l’histoire de son institution ou tout simplement de sa propre image sous la forme d’un « qui suis-je? » ou encore quelle femme suis-je ?

Celui ou celle qui se questionne est actif (ve) : non seulement il (elle) doit répondre aux questions de manière spontanée mais il (elle) doit le faire de manière sincère, avec une grande ouverture d’esprit et sans à priori.

L’audace, la sincérité et l’implication sont donc les seuls outils pour aller à la quête de ce psychoportrait symbolique.

La personne qui pose la question peut être présente ou distante (le questionnaire peut se faire par téléphone, on peut y répondre simplement par écrit). L’important est de respecter la règle du temps : moins de 10 minutes (entre 7 et 8 minutes idéalement).

Il n’y pas de bonnes ou de mauvaises réponses pas plus qu’il n’y a de bons ou de mauvais points, il faut juste répondre avec le plus de spontanéité possible.

  • Recherche de la congruence symbolique

Le moment de l’interprétation des symboles et de la recherche de la congruence est important car il permet de valider, de confirmer le décryptage effectué à chaud dans un premier temps puis à froid.

L’interprétation se fait directement après une dizaine de minutes. Parfois, un item (symbole) complémentaire permettra de préciser un sens.

Les questions qui se posent alors au coach est de repérer, ce qui saute aux yeux, ce qui fait saillie, ce qui est incongru ou récurrent. La bienveillance, l’écoute, le tact, le doigté sont alors les armes du coach qui va relire et relier les symboles entre eux. Les critères d’interprétation sont alors donnés de manière à ce que celui (celle) qui a été questionné(e) puisse se (re)poser mentalement la question.

 

C’est là que se produit généralement le jaillissement, comme une fontaine ou un rai de lumière. C’est en entendant que la personne perçoit et comprend ce qu’elle a dit de manière symbolique, parfois même à l’insu d’elle-même. Elle peut alors relier des faits qui ne font sens que pour elle.

« Je ne suis qu’une passeuse, qu’une courroie de transmission élaborée «  explique Marie-Pierre Medouga avec humour.

« Le plus souvent d’ailleurs, je ne fais qu’effleurer, ce qui fait sens et saillie mais j’indique l’endroit, comme s’il était marqué d’une croix, pour permettre à la personne d’y revenir ou au groupe (quand il s’agit d’un travail collectif) d’y réfléchir. » Ajoute-t-elle encore.

Une étape essentielle du questionnaire symbolique est la validation. Il s’agit de valider l’expérience, de la reconnaître et de l’accepter comme faisant partie de ses ressentis.

 

« Réclamer le pourcentage de validation est aussi important pour moi que pour la personne qui se soumet au questionnaire. Elle indique si elle a été entendue, comprise et respectée dans ses dires et dans ses ressentis. «

Jusqu’à présent, l’interprétation n’a jamais été en deçà de 85 %, quelque que soit le type de psychoportrait symbolique. Plus de 2600 à ce jour.

Journée des bénévoles – table ronde sur la notoriété – réalisation de 110 psychoportraits symboliques avec les bénévoles et restitution en direct- Comité de la Charte – crédits photos : Comité de la Charte

 

Pour en savoir davantage : 06 22 78 71 38 –portrait-chinois@mp-c.eu

www.psychoportrait-symbolique.com (entreprises) www.portrait-chinois.fr (particulier).

Les séances peuvent se dérouler en cabinet ou à l’extérieur, à distance par skype, par téléphone.

Une séance (psychoportrait symbolique et conte) : 70 euros – 50 minutes

 

Accompagnement personnalisé, coaching – entretiens thérapeutiques

4 séances : 280 € – Accompagnement moyenne durée  et longue durée : une séance de diagnostic offerte – 10  séances : 600 €

Tarifs préférentiels pour les lecteurs de Tepaseul avec le code : TEPASEUL0415

 

Lire la suite de l’interprétation dans le magazine N°2 de Tepaseul en vente dans le kiosques, en mai 2015…….

 

 

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