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CONNAITRE SON BONHEUR EN FAISANT CELUI DES AUTRES

  |   La philosophie du mois   |   Pas de commentaire

                                                  CONNAISSANCE DE SOI 

TECHNIQUES DE CONNAISSANCE DE SOI

             Construire son bonheur en faisant celui des autres

Est il possible de rendre les autres heureux ? Devons nous sacrifier notre bonheur pour nous consacrer à celui d’autrui ? Avons-nous le devoir de faire le bonheur d’autrui ?

Tout d’abord, avant même de se poser la question, il faut absolument apprendre à être heureux soi même, à comprendre et à savourer son propre bonheur avant de vouloir faire celui des autres. Si vous avez en vous beaucoup de compassion,  si vous êtes de nature à vous tourner vers les autres facilement, si vous êtes dévoué à « l’autre » et que vous décidez de le rendre heureux en étant vous même mal au fond de vous et en lui dévoilant un regard ou un visage triste, vous ne pourrez absolument pas laisser passer le message. Il ne pourra pas se laisser envahir par le bonheur puisqu’il vous sentira triste au fond de vous. 

Il faut donc, avant tout, travailler sur vous et avoir le courage d’être heureux, ce qui exigera de vous une vigilance de chaque instant, une volonté de ne jamais sombrer dans le découragement. Il faudra apprendre à saisir les petits moments de la vie qui sont de purs bonheur. Ces petits riens qui font qu’une douce sensation de bonheur envahit votre cœur : un magnifique coucher de soleil, un chant d’oiseau, un beau paysage, un joli sourire, un enfant qui vous tend ses bras, une belle musique, etc….Et tout cela ne se résume qu’en une petite phrase : AIMER LA VIE.

Si vous prenez conscience de la valeur de votre vie, si vous saluez avec amour chaque matin qui se présente, vous saurez dépasser les épreuves que la vie vous met sur votre chemin. Il est vrai que très souvent, être malheureux est plus facile que d’être heureux…On se laisser doucement noyer dans ses peines, on se complait à se laisser envahir par le poids de nos problèmes. Dans ces moments là, il est plus simple de se mettre en état de victime de la vie plutôt que de voir toutes ces richesses que nous avons tous au fond de nous, toutes ces possibilités que la vie nous offre de pouvoir rebondir, dépasser les obstacles qui sont sur notre route. Certes, les heurts, les malheurs, les manques, les départs, les absences nous paraissent souvent insurmontables, mais quand on a bien ingéré les lois du bonheur, on sait qu’on peut les dépasser en faisant confiance à la suite de notre vie. Il y a toujours un rayon de soleil après une averse. Les épreuves, la souffrance, sont sur notre chemin pour nous aider à « grandir ». On peut toujours se sortir de ces moments difficiles grâce aux autres, à leur présence, à leur aide, à leurs conseils.

Dans nos passages à vide, on envie le bonheur des autres sans même comprendre qu’on est soi même le propre artisan de notre bonheur. Chacun est responsable de son bonheur et par ricochet, de celui des autres.  Le Bonheur est contagieux et c’est lui que nous devons mettre en avant pour  aider l’humanité.

Il faut avoir le courage de saisir ce bonheur en nous faisant confiance, en croyant en ce nous faisons. Le courage d’être heureux, c’est toujours garder l’espoir, ne jamais douter ; c’est lutter, c’est voir la vie avec sérénité, c’est avoir confiance en la vie, tout simplement. C’est garder confiance même quand nous nous sentons seuls ou abandonnés.

Le courage de vouloir être heureux est le plus grand défi à relever pour soi, pour les autres. Il faut, chaque jour, travailler sur sa confiance en soi, sur ses propres possibilités et exploiter à fond ce que chacun d’entre nous a dans son esprit. L’art d’être heureux est le sort de ceux qui savent se battre contre vents et marées.

A partir du moment où vous choisissez de vivre votre vie, vous trouverez la solution pour la rendre belle et riche à vivre. 

« On ne peut faire le bonheur des gens malgré eux », dit le proverbe. Le bonheur est affaire de volonté, de réflexion, fruit d’un long exercice que personne ne peut faire à votre place.

Toutefois, peut-on faire le bonheur de quelqu’un sans qu’il le veuille lui-même ? Ou qu’il ne veuille pas être heureux ?

Nous savons tous que pour traverser nos moments de grandes difficultés, nous avons besoin de l’aide des autres, de leur écoute, de leurs conseils. Tout comme on a besoin des autres dans ces moments difficiles, nous avons aussi besoin du bonheur des autres pour ressentir le nôtre.  On ne peut être heureux seul, même si chacun a un chemin à suivre. On a besoin de donner, de partager, de faire plaisir et ce bonheur là vient du bonheur de voir l’autre heureux.

Les joies et les peines font partie de la vie. C’est en les partageant qu’on se sent vivre. 

Il n’y a rien de plus beau que la vie. Elle a tout pour nous apporter du bonheur. A nous de faire en sorte de le ressentir et de l’intégrer complètement à notre vie.

Et quand on a pris conscience de ce qu’il nous faut pour arriver au bonheur, on comprend, à ce moment là, que NON, on n’est pas SEUL puisque dans notre course au bonheur, on s’appuie aussi sur les autres. On est tous ensemble sur le même vaisseau qui nous mène au même voyage…

Chantal ROLLAND

APPRENDRE à ETRE SOI

Vous en avez marre de votre allure ?

Vous sentez que l’image que vous renvoyez ne vous correspond pas ?

Vous vous êtes ces dernières années laissée aller à la facilité d’un look approximatif  et vous souhaitez aujourd’hui adopter une apparence qui vous ressemble enfin ?

Il existe sur Paris un magicien, fin stratège de l’allure, qui a l’art de savoir combiner à l’instinct , coiffure et maquillage sur mesure. Passer entre ses mains est plus qu’une simple histoire de relooking : Gregory CALLAY en plus d’être esthète, s’adresse plus à votre âme qu’à votre apparence initiale ; il la capte, l’observe, la contourne et la révèle à vous-même en l’espace des deux heures que dure la transformation. Il faut y aller extrêmement confiante, ne pas hésiter à abandonner sa longue chevelure si longue chevelure il y a, et s’en remettre pleinement à ses conseils de couleur également. Car ayant plus d’une corde à son arc, Grégory  a autant l’art de repérer la ligne idéale du sourcil ou le fond de teint le mieux adapté à votre carnation, que de deviner la couleur ou les mèches qui mettront votre visage en valeur. 

Son crédo est le suivant : « Il n’y a pas de défaut à proprement parler chez l’être. On est comme on est, et  il vaut mieux toujours mettre en valeur son visage en accentuant ses atouts plutôt que se cacher derrière une coiffure ou un maquillage refuges. » ou encore : « On nomme parfois défaut ce qui peut être finalement  une source de charme insoupçonnée. Il vaut mieux mettre l’accent sur son défaut pour apprendre à l’amadouer et s’apercevoir que finalement ce défaut qui fait partie de nous peut être en harmonie avec le reste ! » et de citer pléthore de célébrités concernées qui ont su s’apprivoiser !

Pour compléter le tout, un petit tour chez Marielle Frick vous apprendra à sélectionner de manière intelligente et adaptée les éléments d’une garde-robe qui vous ressemble. Douée d’une fine observation, cette femme adapte aux tenues vestimentaires de votre quotidien les règles d’or de base de la nature : une fois expliquées, tout devient évident, et adieu les fautes de goûts ou l’envie d’être à tout prix à la mode puisqu’une fois passée entre ses mains, vous décidez simplement d’être vous !

C’est fraîche, pimpante, confiante en l’avenir car fière de sa nouvelle image qu’on sort de l’entretien avec cet homme volubile, authentique, chaleureux et humble et cette femme sympathique, professionnelle et positive.

 Un pur moment de détente où le plaisir de se révéler à soi se présente sans avoir eu besoin de parler de soi ! 

Grégory CALLAY, ses vidéos et ses tarifs sur la magiedureel.com (06 72 72 69 00)

Marielle FRICK « cocon et papillon », mariellefrick@coconetpapillon.com

ESPACE PIANO-COIFFURE

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KARINE MICARD

« Carl Gustav Jung proposa par le concept de synchronicité. 

Ce concept, élaboré conjointement avec le lauréat du prix Nobel de physique 1945, Wolfgang Pauli, suggère justement que la psyché et la matière sont reliées sur un 

même arbre et que les symboles peuvent fleurir tout autant sur les banches de nos rêves que sur celles de la réalité. En poussant plus loin l’exploration de ces liens 

entre l’esprit et la matière, peut-on supposer que ces symboles prennent parfois le visage du rapport à l’autre ? L’astrophysicien Hubert Reeves, dans le livre La 

synchronicité, l’âme et la science, lançait justement la question : « La rencontre d’une personne qui change votre vie a-t-elle un sens quelque part ? » 

La rencontre de certaines personnes peut-elle avoir une portée symbolique dans nos vies? Pouvons-nous appliquer le concept de synchronicité aux petits détails qui nous conduisent à une personne ? Que serait votre vie si vous n’aviez pas rencontré tel professeur, tel auteur, tel homme ou telle femme ? Que serait la psychologie si Jung n’avait pas rencontré Freud ? Que serait la philosophie si Sartre n’avait pas rencontré Simone de Beauvoir ? L’histoire est remplie de ces rencontres hautement significatives qui changent la vie personnelle et parfois, la vie collective. Tout comme il y a des livres que nous apportons en voyage et d’autres qui nous font voyager, il y aussi, à certaines périodes de notre vie, des gens qui nous accompagnent et d’autres qui nous font voyager. Ces êtres qui nous incitent à voyager au plus profond de nous-mêmes ouvrent des portes. Mais, en général, les plus grandes portes de notre existence sont ouvertes par des gens qui ne les traverseront pas avec nous. Nous connaissons probablement tous une personne qui est apparue subitement dans notre vie et qui a laissé une trace indélébile. Une personne avec qui la relation ne dura que peu de temps, mais dont on pourrait dire que les petits battements d’ailes ont provoqué des tempêtes qui vont marquer le cours de notre existence. Après leur passage, on ne pourra plus jamais être la même personne. « .

A l’âge d’être grand-mère et de m’occuper des petits enfants

A l’âge ou l’on met de l’ordre dans sa vie, dont certain  apprécie la retraite et se contente de faire quelques petites  promenades, ou quelques excursions à la journée, moi, j’ai entrepris de faire un  grand saut à l’élastique dans les profondeurs de mon être et de la jungle amazonienne.

De nos jours l’Homme est trop souvent isolé, le progrès technologique pour lequel il s’est voué corps et âme l’a trahi, la cellule familiale a éclaté ! Les enfants partent travailler à l’autre bout du pays, du monde, pour satisfaire aux exigences du marché de l’emploi. Nos anciens attendent le départ  dans des maisons de retraite qui deviennent des mouroirs parfois luxueux.

 Notre vie trépidante et « consommante » nous rend intolérable et impatient. Très souvent le conjoint en fait les frais et nous nous retrouvons dans le rôle du « parent isolé ». Nous naviguons  dans la même galère, avec un petit plus pour la femme peut être ! Connaitre le triste privilège d’un revenu souvent peu signifiant, et  un petit moins pour l’homme, celui de ne plus voir grandir ses enfants ! 

Aujourd’hui alors que la durée de vie s’allonge, nous sommes trop vieux à 50 ans pour retrouver un emploi, trop jeune pour être retraité, souvent divorcé, nous continuons seul sur le chemin de la vie. Quelques uns d’entre nous vont tenter de retrouver l’appartenance à un groupe, ou encore comprendre le but de leur existence, c’est ainsi qu’ils vont se lancer dans une quête, dans un long voyage parfois : la connaissance de soi, réapprendre à aimer, à s’aimer, se reconstruire et  retrouver sa place, En quête d’un thérapeute, d’un maitre, d’un chaman…ils deviennent des adeptes du développement personnel. 

Au fil du temps, je suis devenue une boulimique, avide de découvrir les différents secteurs qui composent ce domaine. Parmi la forêt de ses techniques, j’en  ai expérimentée une grande partie. J’ai dévoré des tas de livres de tous les auteurs en passant par Arnaud Desjardins…Jacques Salomé, , Muktananda, krischnamurti,  le dalaï Lama…, je me suis attardée plus particulièrement dans le secteur de la  psychologie : Freud, Jung, Janov, Lacan, Mélanie Klein , Winnicott, Boris Cyrulnik, Alexander Lowen, Guy Corneau… 

Pourquoi cette boulimie ? J’espérais trouver la raison de l’état dépressif qui me collait à la peau, des angoisses chroniques qui me tordaient le ventre,  ainsi que l’origine d’un mécanisme répétitif inscrit en moi comme un « défaut de fabrique », un « sabotage » systématique dans tous les domaines. J’ai participé à bien des séminaires, week-ends de groupes aux multiples méthodes thérapeutiques : IMO, EMDR, Bioénergie, Analyse Transactionnelle, PNL, massage sensitif, sans parler des psychothérapies dont le seul résultat réel fut de vider mon compte en banque.

 D’un point de vue physique, au fil des ans, j’ai développé des maladies somatiques : mal au dos, sciatique ankylosante, je ne pouvais plus vivre normalement, j’ai dû arrêter de travailler. J’entends encore la sentence des  spécialistes consultés: « votre dos est en mauvais état, arthrose, scoliose, spondylolisthésis ».La personne active et sportive que j’étais ne s’était éteinte. 

Moi Kriss la navigatrice au long cours, la karatéka, l’assidue de kyudo, taïchi, qi gong, qui aimait escalader les montagnes et plonger dans la profondeur des mers, je ne pouvais plus rien faire. Le moindre déplacement devenait une expédition, la station assise un supplice, marcher un calvaire. En fait mon corps somatisait une problématique que je n’arrivais pas à résoudre. Pourquoi alors n’ai je pas pris des antidépresseurs pour m’aider à diminuer la douleur en plus des antalgiques, que les médecins me conseillaient ? Je ne voulais pas. Je pressentais intuitivement que cela serait  « un cataplasme sur une jambe de bois ».

Mais malgré tous mes efforts et les techniques pratiquées, je ne parvenais pas à résoudre ma problématique, pourtant, celles-ci avaient fait leurs preuves, beaucoup de personnes semblaient avoir pu se réparer avec l’aide de quelques séances d’IMO, d’EMDR ou encore de gestalt ou de bioénergie, de psychothérapie classique et autre. 

Un jour, une amie m’a parlé d’un thérapeute avec lequel elle suivait sa thérapie, une méthode qui semblait être différente, mais je faisais la sourde oreille, je ne voulais plus rien tenter, j’étais découragée. 

Il m’a fallu trois ans pour me décider à reprendre mon bâton de pèlerin c’était la seule solution pour ne pas glisser lentement mais sûrement dans le désespoir et l’envie d’en mourir.

Une fois de plus j’ai raconté mon histoire, mon enfance dans cette folie familiale, en bonne comptable cartésienne j’ai dressé un tableau des principales étapes traumatisantes. Ce thérapeute  m’a écouté patiemment, puis  Il m’a désigné un tableau, celui  accroché au mur de son cabinet, (une lithographie de Picasso représentant une mère qui allaite son bébé). 

« Regardez ce tableau, ce bébé, votre problématique est très archaïque, son origine se trouve dans une zone que vous n’êtes jamais allée visiter lors de vos précédentes thérapies. Vous êtes toujours dans le même scénario que votre cerveau répète sans arrêt…». J’avoue qu’à cet instant je n’ai pas trop compris de quoi il s’agissait, mais j’ai décidé de lui faire confiance, je n’avais plus le choix, et je me rendais bien compte que mon enfant subissait les conséquences de mon état. 

A mon départ pour l’Amazonie, j’étais en thérapie depuis 2 ans avec ce dernier, mon état physique s’améliorait, beaucoup de traumatismes satellites avaient été résolus mais  le moment crucial que je devais impérativement re visiter était arrivé : ma naissance et les premiers mois de la vie. Période au cours de laquelle s’installent la plupart de nos peurs. Peur de la mort, de l’abandon, de la mélancolie, de la séparation et bien sûr la peur du plaisir  je parle ici de peurs inconscientes, refoulées, dont bien des personnes sont victimes, et qui pour moi  étaient la  cause de mes difficultés à garder un lien amoureux, à réussir une vie affective, sociale, professionnelle, et qui  était la raison de la relation chaotique avec mon enfant et de sa difficulté à trouver sa propre identité. Le Noyau  de ma névrose. Mais, c’était trop, je saturais !  Je n’en pouvais plus, je n’avais plus le temps, la force, le courage,  plus l’argent, plus … la motivation…

J’ai voulu trouver un raccourci, gagner du temps, pour moi, pour mon enfant…C’est alors que les synchronicités se sont mises en place une fois de plus, elles m’ont permises de partir faire un grand saut à l’élastique dans les profondeurs de la Forêt Amazonienne auprès d’un chaman, là bas à 10000 km de ma Provence natale…

Mais qu’est- ce que le chamanisme, qu’est ce qu’un chaman ? Je n’avais alors aucune idée. 

La définition du chamane dans le  dictionnaire Larousse est la suivante : « dans certaines religions  c’est un prêtre magicien dont la fonction est d’entrer en communication avec les esprits de la nature par l’extase et la transe ».

Le Chaman est quelqu’un que l’on appelle sorcier dans le langage populaire, le guérisseur, le magicien… c’est à dire une personne qui fait appel à des « dons magiques ».

Il y a une trentaine d’années, en Amérique latine, personne ne connaissait le mot chaman sauf des spécialistes en sciences humaines. Aujourd’hui, les thérapeutes locaux, urbains ou ruraux, jusque-là connus sous les noms de, « curandero » (guérisseur) ou « brujo » (sorcier) sont appelés ou se font appelés chamans. 

Pour A. Van Gennep, le chaman est avant tout un thérapeute. Un demi-siècle plus tard, E. Lot-Falck (1973) spécialiste du chamanisme sibérien, défendait une position comparable. « Les pratiques chamaniques (peuvent) se trouver associées à n’importe quel système religieux (animiste, polythéiste, monothéiste). Etre chamane ne signifie pas professer certaines croyances, mais recourir à un certain mode de communication avec le surnaturel. »

Comprendre en peu de mots ce que font les Chamans est un exercice des plus difficiles car les actes chamaniques sont à la frontière de la symbolique, du mysticisme, de la psychologie, de la sociologie, de la médecine, et échappent par conséquent à notre terminologie occidentale.

En 1979, Michel Harner cet ethnologue qui a fait connaitre à l’occident le chamanisme, a néanmoins défini le Chaman comme « un homme ou une femme qui entre en état de conscience altéré, volontairement, afin de contacter et d’utiliser une réalité cachée en vue d’acquérir connaissance, pouvoir, et facultés de guérison ».

Aidés par des rites, le Chaman entre en communication avec l’invisible, avec des esprits, avec l’énergie des plantes, souvent en état de transe. Il va se mettre en « Etat modifié de conscience » (EMC) grâce à l’ingestion d’une « drogue », d’une plante hallucinogène, pour enclencher la communication avec « l’esprit de la plante ».

Jean Marie De Lacroix précise :

Le Chaman est « celui-qui-voit », « celui-qui-sait », « celui-qui-peut » « celui qui voyage dans le monde des esprits : le monde-autre ». Afin d’affiner sa perception, il est tenu à une hygiène de vie très stricte, il est amené à prendre des plantes, à les « diéter » c’est à dire à les consommer, à vivre dans un milieu isolé, en se nourrissant très peu.. Ce  style de vie et ce régime un peu particuliers permettent au Chaman de discipliner son esprit et son mental, son corps, pour le rendre plus perceptif.

Pour entrer en communication avec le « monde-autre » il utilise un langage fait de chants appelés « Icaros ». Ces chants lui sont donnés par les esprits/ sous l’influence de la prise de substances hallucinogènes contenues dans certaines plantes.

Ainsi il  a des visions, et peut servir de guide aux malades pour les soigner.

Au début des années 70, beaucoup d’occidentaux partaient dans des ashrams en Inde, sur les routes de Katmandou, ou encore, élever des chèvres dans les coins reculés de notre pays. La quête était la même, mais aujourd’hui c’est vers les chamanes d’Amazonie qu’ils partent pour trouver des réponses à leur question. Or cet engouement des occidentaux pour les traditions chamaniques aujourd’hui provoque l’appât du gain et déstabilise des populations dans une situation économique déjà précaire. Beaucoup d’indiens opportunistes saisissent l’occasion pour s’autoproclamer chamans. Des « centres chamaniques » fleurissent un peu partout en Amérique Latine, les cérémonies ne se déroulent pas forcément dans un cadre sécurisé, le nombre des participants est parfois élevé, la sélection des candidats est souvent aléatoire, les précautions d’usage ne sont  pas forcément respectées sans évoquer la barrière de la langue. En EMC, sous l’effet des plantes psychotropes, il est vraiment indispensable de s’exprimer dans sa langue maternelle avec une personne qui peut comprendre les concepts d’un occidental.

Le Centre Chamanique dans lequel se déroulent les cérémonies que je décris dans mon manuscrit « Chez les chamans d’Amazonie » édité chez Dervy le 4 octobre 2011,  est dirigé par un chaman d’origine française qui vit depuis 30 ans en Amazonie, formé par des autochtones, assisté par des chamans péruviens. Il est également, guérisseur, prêtre orthodoxe, visionnaire, formé en analyse transactionnelle, pratique le yoga Kundalini depuis plusieurs années. Je l’ai  connu par l’intermédiaire d’un ami qui a lui-même effectué des séminaires. Je l’ai donc rencontré à Paris avant mon départ, je l’ai trouvé suffisamment crédible pour me lancer dans cette aventure. 

Dans certains cas, seul le chamane absorbe des plantes psychotropes, mais dans son centre les patients les consomment sous sa surveillance. Ces plantes sont très puissantes, elles franchissent les barrières psychologiques mises en place lors de l’installation du traumatisme. A partir de là, il est évident qu’un sujet qui n’aurait pas eu de préparation préalable s’exposerait alors à un « tsunami psychique». Je prends souvent l’exemple de la cocotte minute : avant d’ouvrir le couvercle il est nécessaire de faire évacuer la vapeur par la valve pour éviter une « explosion ». Un travail avec les plantes correspond à cette image, la valve représente les défenses mises en place par l’inconscient. 

Force est de constater que ce type d’expérience ne peut en aucun cas se substituer à un travail thérapeutique. Elle ne peut se faire sans un accompagnement très sérieux et doit être pratiquée dans un centre spécialisé afin de ne pas contacter des névroses supplémentaires ou même de risquer un éclatement psychotique si le sujet est fragile ou mal préparé.

Est-ce que les plantes psychotropes et le chamanisme sont compatibles avec notre culture ? C’est une question à laquelle il faut réfléchir.

A Tarapoto au Pérou, il se trouve un Centre (Takiwasi) qui est dirigé par le docteur Mabit, un médecin français qui  reçoit des personnes dépendantes des drogues ou de l’alcool, il est d’ailleurs subventionné par le gouvernement français et obtient de très bons résultats. Les plantes psychotropes, dites enseignantes doivent être utilisées avec intelligence. Des études très poussées ont été faites de par le monde au sein de la communauté scientifique et je pense que les PDL utilisés dans un contexte très rigoureux pourraient aider l’être humain en souffrance d’une manière très efficace. 

Olivier Chambon  un médecin psychiatre a écrit un livre très poussé sur  : « la médecine psychédélique » j’ai résumé une vingtaine de pages de son livre dans mon manuscrit, elles contiennent  les éléments essentiels qui informent le lecteur pour découvrir les psychotropes et de comprendre que dans certains cas ces plantes pourraient être d’une aide précieuse sur certaines maladies : la maladie de parkinson, apporter une amélioration durable des symptômes dans les TOC, ainsi que dans bien d’autres domaines.

Il n’y a pas à mon avis d’incompatibilité entre les plantes et notre culture il y a seulement une nécessité de respecter un cadre sécurisé et un accompagnement par de vrais spécialistes mais informés de la culture occidentale.

Je terminerai cet article en répondant à une autre question : comment cette expérience m’a fait avancer sur la résolution de ma problématique ?  

J’étais déjà en psychothérapie en France et habituée au travail psychologique je possédais donc l’expérience du dialogue avec l’inconscient. L’interprétation, la gymnastique des métaphores utilisées par le non conscient. Les expériences m’ont permis de re visiter les différents points que j’avais abordés lors des séances thérapeutiques en France, de les retravailler d’une façon différente, plus profondément, au niveau cellulaire  et de permettre au processus thérapeutique de continuer à se faire et de booster ma thérapie. 

Mais ce fut une expérience très éprouvante, peut être parce que j’avais une peur intrinsèque de perdre le « contrôle », peut être aussi que les plantes psychotropes sont plus ou bien moins acceptées par certains métabolismes.

A mon retour en France, malgré la compétence de ce chamane, j’étais dans un état émotionnel difficile à gérer : j’étais retournée trop rapidement dans la zone archaïque au cours de laquelle les angoisses et les peurs s’étaient développées.  Le matériel psychique mis à jour durant les cérémonies n’avait pas été analysé d’une manière très poussée lors des débriefings,  les défenses psychologiques avaient sautées et les symptômes s’étaient aggravés au lieu de disparaitre. Il m’a été nécessaire de retourner vers le psychothérapeute avec lequel je travaillais avant mon départ. 

Grâce à  la systémique familiale, par l’interconnexion des inconscients, mon enfant profite de mon travail thérapeutique, ma relation avec elle est beaucoup plus souple, douce. Ma fille fait son chemin et les valises de la psycho généalogie seront moins lourdes à porter. 

Un mot également sur les  autres plantes amazoniennes elles m’ont aidé à « nettoyer » mon corps, les organes principaux (foie, pancréas, vésicule,…) afin d’éliminer les traitements médicaux (anxiolytiques, anti inflammatoires, les injections de cortisone), les abus de sucrerie, d’alcool, de graisses… et m’ont permis d’enrayer toutes les douleurs physiques dont je souffrais. De retrouver la souplesse de mon corps, d’aborder mes séances de yoga avec un immense plaisir.

Les thérapeutes qui ont continué à m’accompagner à mon retour en France, sont psychothérapeutes et psychanalystes. Les théories de Freud sont les bases de leur formation, complétées par celles de ses successeurs, représentés surtout par tout le courant anglais : Mélanie Klein, Bion, Frances Tustin, Winnicott, qui se sont beaucoup penchés sur la vie des nourrissons. 

Ces thérapeutes très expérimentés ont observé que les patients pouvaient suivre une psychanalyse durant des années, très bien connaître leurs symptômes, en philosopher et même en disserter savamment sur le sens, sans jamais pour autant parvenir à les régler. 

Pourquoi ? 

Parce qu’il manquait un lien, une dimension entre l’émotionnel, l’interprétation psychanalytique et la verbalisation en simultané (la mise en mots/maux). Les trois dimensions ensemble étaient beaucoup plus efficaces et permettent alors de rétablir le lien psyché-corps, le retour du refoulé (oublié).

Bien des séances  de thérapie ont été nécessaires pour reprendre tout le « matériel psychique » mis à jour lors des cérémonies afin de l’intégrer et remettre de l’ordre dans ce fouillis émotionnel que les plantes avaient fait remonter à la surface. Mais il est vrai qu’un point reste acquis, ces expériences m’ont permis d’aller revisiter ma naissance et d’enrayer le trauma originel.

Une question cependant restait sans réponse : pourquoi n’ai-je pas ressentie, ou très rarement ces états mystiques, extatiques, que d’autres participants ont vécus ?

Pour répondre à cette question, je vais m’appuyer sur des points de vue de spécialistes de l’inconscient : Stanislas. Grof,  un psychiatre américain de grande renommée  apporte une réponse : « le besoin de garder le contrôle va faire obstacle à l’expérience d’interconnexion avec une réalité spirituelle plus large. Quand l’individu finit par résoudre ce genre de problématique psychologique, il devient plus disposé à l’exploration spirituelle ».

JP Costa  dans son livre   : « Les chamans d’hier et d’aujourd’hui » cite Le psychanalyste Didier Dumas qui propose une  autre interprétation concernant les expériences mystiques que l’on peut vivre en EMC provoqué par les PDL. 

Pour moi, la réponse est dans cette deuxième interprétation.

« Les structures préverbales de l’esprit sont essentiellement constituées d’images et de sensations. On les rencontre dans notre inconscient  (qui fonctionne selon un mode monologique parce qu’il transcende l’espace et le temps), mais aussi chez l’enfant de moins de trois ans avant  l’acquisition du « je ». Ainsi le nourrisson qui confond le sein maternel  avec son propre corps vit dans une psyché communautaire et possède une activité mentale de nature empathique. La transe chamanique permettrait de faire ressurgir ces lointains souvenirs du début de la vie, car ils sont alors reconnus comme étant une vérité fondamentale. En EMC, les défenses psychologiques diminuent, nous retrouvons un dialogue qui s’installe entre le mental et l’inconscient. C’est ce que le chaman appelle « la voix de la plante ». 

Des traumas  très archaïques de la  naissance et les  premiers mois de la vie, vont perturber cette disposition et  l’adulte n’aura pas l’occasion de re contacter cet état de « communication avec la nature, l’impression de faire un avec elle » et par conséquent, l’empêche d’atteindre ces états mystiques que beaucoup de participants connaissent dans ces expériences.

Comment se manifeste votre système de guidance intérieure ?

Publié le 14 mai 2011 par Danny

Comment se manifeste votre système de guidance intérieure ?

Vous avez sans doute entendu parler du « GPS intérieur », ce système qui fonctionne un peu comme un radar (c’est d’actualité), mais qui ne peut en aucun cas vous être retiré ni contrôlé par qui que ce soit !

Ce GPS intérieur – tout comme un GPS de voiture – vous indique où vous vous trouvez, et surtout comment vous rendre où vous voulez aller.

Il faut reconnaître que ceux qui ont inventé le GPS de voiture ont permis d’éviter bien des querelles dans les voitures et soulagé bien des copilotes amateurs qui se débattaient avec les cartes routières toujours trop grandes et illisibles, que nous devions tourner dans tous les sens pour essayer de comprendre dans quelle direction nous allions !

Pour en revenir à ce GPS intérieur, sa présence en nous n’est le fruit d’aucune invention humaine et il est là de toute éternité. Et son aide nous est bien précieuse !

Comme je viens de le dire, il nous indique comment nous rendre là où nous voulons aller, et sans jamais nous faire de reproches, sans se plaindre de notre lenteur ou de nos erreurs. Super ! Mais quand je dis « là ou nous voulons aller », je devrais plutôt écrire « là où notre Être divin intérieur veut se rendre », car c’est de notre trajectoire de vie qu’il s’agit, et non de nos désirs superficiels. Ainsi, chaque fois que nous avons une décision à prendre ou bien un choix à faire, notre GPS se manifeste pour nous suggérer la voie la plus légère. Je ne dis pas la meilleure, car tout étant expérience il n’y a pas de bonne ou de mauvaise voie, mais il y en a sans conteste de plus légères et agréables que d’autres !

Notre GPS n’est évidemment pas une « voyante », sorte de Madame Irma qui nous dirait ce que nous allons vivre puisque nous avons toujours le choix de faire ou de ne pas faire, de dire oui ou non, de partir ou de rester, de sourire ou de pleurer dans une situation donnée.

Alors, à quoi sert-il ?

Je vais vous donner un exemple : c’était dans les années 90 et j’avais décidé de partir en vacances à Florence avec une amie qui habite Nancy. Mon billet de train Le Havre-Paris puis Paris-Nancy était acheté, et mon amie devait m’attendre à 16 heures à la gare.

Et puis, soudain, vers 18 heures, je SENS que je ne dois pas prendre le train prévu. Aucune raison, pas de scénario catastrophe en vue, non, rien. Simplement je SAIS.

Comme je n’ai pas réussi à joindre mon amie, je décide tout de même d’enfreindre cette voix intérieure et je pars à l’heure prévue le lendemain. Mais surprise : en pleine course le train s’arrête soudain pendant une heure… Décidément, je ne prendrai donc pas le train pour Nancy initialement prévu, et je souris en constatant que tout compte fait, malgré ma « désobéissance » par rapport à mon ressenti, je me retrouve contrainte par les évènements à prendre le train suivant à Paris. Ce que je fais l’esprit léger, lorsque le nouveau train s’arrête de nouveau en pleine campagne. Motif : le train précédant en provenance de Paris a déraillé et se trouve couché sur les voies !!!

 

 

Mais comment votre GPS se manifeste-t-il à vous ?

Par une impression ? Par une certitude (je SAIS)? Par un ressenti de légèreté ou de lourdeur ? Par une petite voix intérieure ?

En ce qui me concerne, mon système de guidance utilise alternativement tous ces moyens pour me faire comprendre certaines choses, avec une prédilection pour la petite voix.

Depuis septembre 1985 je l’écoute très régulièrement, et note même par écrit dans des dizaines et dizaines de cahiers les enseignements qui me sont ainsi prodigués par mon Être divin intérieur.

Mais pour entendre ou ressentir votre GPS intérieur, encore faut-il que vous appreniez à faire silence, c’est à dire à faire taire votre mental, à éviter de vivre dans un brouhaha permanent qui fait obstruction à votre écoute comme à la perception de votre ressenti subtil.

Et bien sûr, pour que cela puisse se faire au mieux, il est indispensable que vous soyez parfaitement aligné, relié à votre Etre divin intérieur.

DANNY KADA

http://loidelattraction.com

             Construire son bonheur en faisant celui des autres

Est il possible de rendre les autres heureux ? Devons nous sacrifier notre bonheur pour nous consacrer à celui d’autrui ? Avons-nous le devoir de faire le bonheur d’autrui ?

Tout d’abord, avant même de se poser la question, il faut absolument apprendre à être heureux soi même, à comprendre et à savourer son propre bonheur avant de vouloir faire celui des autres. Si vous avez en vous beaucoup de compassion,  si vous êtes de nature à vous tourner vers les autres facilement, si vous êtes dévoué à « l’autre » et que vous décidez de le rendre heureux en étant vous même mal au fond de vous et en lui dévoilant un regard ou un visage triste, vous ne pourrez absolument pas laisser passer le message. Il ne pourra pas se laisser envahir par le bonheur puisqu’il vous sentira triste au fond de vous. 

Il faut donc, avant tout, travailler sur vous et avoir le courage d’être heureux, ce qui exigera de vous une vigilance de chaque instant, une volonté de ne jamais sombrer dans le découragement. Il faudra apprendre à saisir les petits moments de la vie qui sont de purs bonheur. Ces petits riens qui font qu’une douce sensation de bonheur envahit votre cœur : un magnifique coucher de soleil, un chant d’oiseau, un beau paysage, un joli sourire, un enfant qui vous tend ses bras, une belle musique, etc….Et tout cela ne se résume qu’en une petite phrase : AIMER LA VIE.

Si vous prenez conscience de la valeur de votre vie, si vous saluez avec amour chaque matin qui se présente, vous saurez dépasser les épreuves que la vie vous met sur votre chemin. Il est vrai que très souvent, être malheureux est plus facile que d’être heureux…On se laisser doucement noyer dans ses peines, on se complait à se laisser envahir par le poids de nos problèmes. Dans ces moments là, il est plus simple de se mettre en état de victime de la vie plutôt que de voir toutes ces richesses que nous avons tous au fond de nous, toutes ces possibilités que la vie nous offre de pouvoir rebondir, dépasser les obstacles qui sont sur notre route. Certes, les heurts, les malheurs, les manques, les départs, les absences nous paraissent souvent insurmontables, mais quand on a bien ingéré les lois du bonheur, on sait qu’on peut les dépasser en faisant confiance à la suite de notre vie. Il y a toujours un rayon de soleil après une averse. Les épreuves, la souffrance, sont sur notre chemin pour nous aider à « grandir ». On peut toujours se sortir de ces moments difficiles grâce aux autres, à leur présence, à leur aide, à leurs conseils.

Dans nos passages à vide, on envie le bonheur des autres sans même comprendre qu’on est soi même le propre artisan de notre bonheur. Chacun est responsable de son bonheur et par ricochet, de celui des autres.  Le Bonheur est contagieux et c’est lui que nous devons mettre en avant pour  aider l’humanité.

Il faut avoir le courage de saisir ce bonheur en nous faisant confiance, en croyant en ce nous faisons. Le courage d’être heureux, c’est toujours garder l’espoir, ne jamais douter ; c’est lutter, c’est voir la vie avec sérénité, c’est avoir confiance en la vie, tout simplement. C’est garder confiance même quand nous nous sentons seuls ou abandonnés.

Le courage de vouloir être heureux est le plus grand défi à relever pour soi, pour les autres. Il faut, chaque jour, travailler sur sa confiance en soi, sur ses propres possibilités et exploiter à fond ce que chacun d’entre nous a dans son esprit. L’art d’être heureux est le sort de ceux qui savent se battre contre vents et marées.

A partir du moment où vous choisissez de vivre votre vie, vous trouverez la solution pour la rendre belle et riche à vivre. 

« On ne peut faire le bonheur des gens malgré eux », dit le proverbe. Le bonheur est affaire de volonté, de réflexion, fruit d’un long exercice que personne ne peut faire à votre place.

Toutefois, peut-on faire le bonheur de quelqu’un sans qu’il le veuille lui-même ? Ou qu’il ne veuille pas être heureux ?

Nous savons tous que pour traverser nos moments de grandes difficultés, nous avons besoin de l’aide des autres, de leur écoute, de leurs conseils. Tout comme on a besoin des autres dans ces moments difficiles, nous avons aussi besoin du bonheur des autres pour ressentir le nôtre.  On ne peut être heureux seul, même si chacun a un chemin à suivre. On a besoin de donner, de partager, de faire plaisir et ce bonheur là vient du bonheur de voir l’autre heureux.

Les joies et les peines font partie de la vie. C’est en les partageant qu’on se sent vivre. 

Il n’y a rien de plus beau que la vie. Elle a tout pour nous apporter du bonheur. A nous de faire en sorte de le ressentir et de l’intégrer complètement à notre vie.

Et quand on a pris conscience de ce qu’il nous faut pour arriver au bonheur, on comprend, à ce moment là, que NON, on n’est pas SEUL puisque dans notre course au bonheur, on s’appuie aussi sur les autres. On est tous ensemble sur le même vaisseau qui nous mène au même voyage…

Chantal ROLLAND           

  Construire son bonheur en faisant celui des autres

« On ne peut faire le bonheur des gens malgré eux », dit le proverbe, ce qui présuppose que, sans être une affaire strictement privée, il y a dans la construction de son bonheur quelque chose qui ne peut en rien venir de l’extérieur. Le bonheur est affaire de volonté, de réflexion, fruit d’un long exercice que personne ne peut faire à ma place.

Toutefois, peut-on faire le bonheur de quelqu’un sans qu’il le veuille lui-même ? Ou qu’il ne veuille pas être heureux ?

Si le bonheur est lente élaboration liée à la réflexion, il semble difficile, simplement, de faire le bonheur de quelqu’un : on peut lui faire plaisir, tout au plus. Mais si autrui veut être heureux avec nous et par nous, le bonheur est affaire commune.

Faire le bonheur des autres malgré eux semble dès lors impossible, en ce que le bonheur semble tout autre qu’un état passager et plaisant, mais relève bien d’une édification réfléchie : comment donc serait-il possible dès lors de faire le bonheur des autres malgré eux, alors que tout semble indiquer qu’on ne peut faire que le sien propre, et dans l’incertitude la plus grande ?

Le bonheur peut être défini comme un état durable de satisfaction et le sujet semble sous entendre que le bonheur existe.

Est il possible de rendre les autres heureux ? Devons nous sacrifier notre bonheur pour nous consacrer à celui d’autrui ? Avons-nous le devoir de faire le bonheur d’autrui ?

LA VOIX INTERIEURE

On me demande d’écrire sur la voie intérieure…Quoi de plus naturel alors que de la laisser parler… L’écouter parler, c’est faire l’expérience de sa densité, de se retrouver SOI-même avec une grande respiration. C’est goûter à cette unité hors temps, à cette reconnexion essentielle, c’est rentrer dans sa vraie dimension, celle où le temps et l’espace s’éclipse pour nous libérer de la dualité. Et dans cet état là, les réponses deviennent naturelles. C’est alors le début d’une conversation intime, profonde où les problèmes les plus complexes trouvent leurs issues. Pour rentrer dans cet état là, il faut se détendre, se poser quelque part, se poser surtout en soi-même quel que soit l’endroit et la condition dans laquelle nous nous trouvons. C’est un déclic de la conscience qui se met en route dès lors que l’on fait appelle à elle. Notre corps humain est un super ordinateur, encore faut il savoir sur quelle touche taper, et quel logiciel lancer. Les scientifiques reconnaissent que nous ne nous servons que de 3% de notre cerveau…Les orientaux nous apprennent que par le biais d’une gamme avancée de yoga, notre corps, nos corps et nous même à l’intérieur pouvons évoluer. Depuis les années 60, depuis la vague hippies, des « yogis » et enseignements de tout bord ont commencé à affluer en occident. Métissage précieux…maintenant on va les voir au cirque se ranger dans une toute petite boite immergée pendant 2h au fond d’un bocal, histoire de convaincre les badauds ipso-facto qu’une autre réalité existe quelque part. et oui, il faut des preuves !!! Il y a 2000 ans un certain Jésus marchait sur les eaux , changeait l’eau en vin, posait les mains, etc, pour amener par des miracles les badauds pêcheurs alentours à accepter qu’il y ait un autre royaume, et la nécessité impérieuse de « tourner notre cœur vers le Seigneur », de sortir du principe de « œil pour oeil dent pour dent » et d’adopter une autre méthode : celle « d’aimer son prochain comme SOI-même »… Ailleurs, parallèlement et depuis des siècles, le Bhakti-yoga, ou voie de la dévotion, enseignait à ses adeptes comment rétablir sa relation avec Dieu, comment L’aimer et Le servir. Socrate et Platon ont enseigné par l’exemple que ce monde n’est qu’illusion comme l’est le reflet de l’arbre dans l’eau et qu’au-delà de la réalité terrestre, se trouve une autre réalité intemporelle. Cette maitrise des lois profondes de l’univers, Hermès Trismegiste la inscrit dans sa table d’Emeraude : « Tout ce qui est en bas et comme ce qui est en haut et tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas »…l’arbre qui se reflète dans le lac…De ce fait, un grand nombre d’initiés sont venus, tous différents, mais tous pour enseigner la même chose : comment réaliser notre véritable identité ? et cela commence par dr mettre à m’écoute de sa voie intérieure.

On ne peut pas parler de voie intérieure sans parler de travail sur soi, de cheminement parmi ce qui nous empêche justement de la percevoir, de l’entendre, faute de l’écouter.

En haut d’une haute montagne la vue y est magnifique, mais l’ascension est remplie d’obstacles et de choses indésirables…beaucoup de rochers et de cailloux, de pentes glissantes, d’orage et de nuages… les doutes, incertitudes, découragements, attachements émotionnelles multiples sont autant d’obstacles et de nuages sur cette route. Il faut donc balayer devant notre porte, faire le ménage. Diverses traditions dans autant de cultures proposent chacun à leur manière un moyen de s’élever. Cependant nous arrivons à un stade où revendiquer une voie dogmatique plutôt qu’une autre devient inutile parce que l’essentiel n’est plus là: l’essentiel est la reconquête de notre unité intérieure. Alors quel que soit le chemin que l’on prend pour gravir la montagne, l’important est bien de réaliser en nous le sommet. Il n’y a pas de différence entre un sage catholique, musulman, hindou, juif, agnostique, athée ou autre ! l’humilité, l’amour, le respect de soi et des autres, la connaissance et réalisation intérieure, la connaissance de Dieu, quel que soit le nom qu’on Lui donne, sont les mêmes partout dans le monde, que ce soit en orient ou en occident. Nous devons donc nous concentrer non plus sur le chemin mais sur nous même, sur notre véritable identité, qui n’a rien à voir avec ce monde de la dualité. Cessez de nous attacher à la forme même de cette réalisation mais à son essence.

Expérimenter cette voie intérieure c’est ressentir un grand apaisement, être enfin en résonnance avec nous même. Réaliser que nous ne sommes ni ce corps, ni ce mental qui nous trompe sans arrêt et qui nous embarque vies après vies à expérimenter constamment de nouvelle solution pour être « heureux », est notre challenge est de recommencer à chaque fois, d’une autre manière, ou de la même manière, suivant notre entêtement et notre aveuglement. Tant que nous chercherons une issue à l’extérieur de nous, cette quête du bonheur se terminera en fiasco avec un goût amer, toujours autant assoiffé de vraie densité.

En tant que médium, je suis confrontée quotidiennement au désarroi, à la frustration, à l’espérance déçu de ceux qui me consultent. Et je leur dis : je ne suis que le haut parleur de votre intuition…. La voyance n’est là que pour soulever le voile des possibles, ceux que vous vous choisirez…La solution se trouve en Vous-même car Vous êtes l’artisan de Votre destin. Le hasard n’existe pas, ni même la fatalité. Cessez de chercher ce futur qui vous échappe, cessez d’être envahis par les miasmes d’un passé que vous avez-vous-même provoqué, cessez de demander QUAND ??? car le temps est la mesure que Vous seul maitrisez.

Le présent, Votre présence est la seule réalité qui importe, le futur n’existe pas, le passé n’existe plus, vous êtes seulement dans le présent, et le réaliser pleinement est le but et le moyen d’entrer en éternité, au-delà des contingences que la dualité nous impose. Mieux que le passage magique dans Harry Potter, notre voie intérieure est la porte d’accès vers Dieu, vers cette autre réalité que nous avons baptisé ici « recherche du bonheur » et qui se solde en fin de compte par une recherche de plaisirs uniquement basés sur le frottement de notre enveloppe charnelle et sensorielle avec d’autres enveloppes charnelles et sensorielle. Retrouver sa voie intérieure c’est rendre grâce à soi même, dans la juste compréhension de qui nous sommes vraiment : une âme spirituelle, de même nature que Dieu, qualitativement identique à Lui mais pas quantitativement. Tout comme l’étincelle est issue du brasier et meurt dès qu’elle s’éloigne de lui, de même, nous sommes perdus dès lors que nous nous éloignons de notre voie intérieure qui nous relie à Dieu.

A l’heure des GPS et système radars ultra perfectionné, nous n’avons jamais été autant désorienté et perdu…

Dieu nous appelle, et les êtres lumineux, ses humbles serviteurs nous enseignent qu’une autre réalité existe au-delà de cette réalité terrestre, et c’est par notre voie intérieure que désormais nous sommes contactés.

A vos écouteurs !

Claire MAZAL

www.astro-tarots.net

contact mail : astrotarot@orange.fr

consulte par tel, pour prendre Rdv : 06 71 26 49 89 – 09 62 55 03 08

Juillet 2008 – LA MARCHE…pour se retrouver soi-même, ça marche!

C’est le printemps, il fait de plus en plus beau, les chants des oiseaux nous réveillent, les terrasses des cafés abondent, les gens sont plus aimables, la vie est beaucoup plus jolie. Savez-vous que pratiquer la marche vous procurera des bienfaits multiples, tant physiques que spirituels? Par spirituel, je n’introduis aucune notion religieuse, non. Notre profession de foi dans ce magazine est de vous aider chaque fois un peu plus à en apprendre sur vous-même.  Ce mois-ci, la marche est une des méthodes les plus ancestrales qui soit pour y parvenir! 

La marche, en effet, est une façon douce de soigner son corps tout en reposant son esprit. Que ce soit en avançant vers un objectif qu’on s’est fixé ou, au contraire, en se laissant guider par sa seule intuition, le plus important est de trouver son propre rythme, et de marcher à son pas. Les coachs sportifs préconisent au moins 10000 pas par jour pour que ce soit un minimum efficace physiquement, soit une à deux heures quotidiennes…À condition de morceler ce défi, avec un peu d’astuce, on peut parfaitement y arriver: allons à pieds chercher notre pain, plutôt qu’avoir le réflexe “voiture”, descendons une station de métro avant notre lieu de travail, marchons chez soi tout en téléphonant, et nous aurons le sentiment d’un accomplissement  physique bénéfique pour notre corps. Mais pour atteindre le bien-être mental et spirituel auquel nous souhaitons vous familiariser, il faut marcher de façon constante sur deux ou trois heures au moins…

Si la marche n’est plus au coeur des modes de transport quotidiens, elle triomphe étonnamment comme activité de loisir le week-end. Car marcher ne nécessite aucune connaissance ni équipement particuliers.; il est le sport le plus naturel qui soit!  La marche est excellente pour aider à perdre du poids, et à repousser visiblement les limites de la jeunesse (coeur plus jeune, risques d’infarctus diminués, capacités pulmonaires décuplées, rôle préventif dans l’apparition de l’ostéoporose, corps ferme et souple).

Mais surtout, marcher est synonyme de liberté, de détente et de bien-être.

Car marcher, c’est apprendre à s’atteindre soi-même et comme le dit l’écrivain Jacques Lanzmann, “marcher, c’est retrouver son instinct primitif, sa place et sa vraie position, son équilibre mental et physique.” Car à cet instant, tous les barrages qu’on s’érige en protection au quotidien cèdent les uns après les autres et nous mettent à nu face à nous-même avec aucune autre alternative qu’apprendre à s’écouter soi-même .

Il paraît que marcher préserve de la folie et du mal. Henry D. Thoreau écrit: «Je ne puis conserver ma santé et mes esprits si je ne passe pas au minimum quatre heures par jour à flâner par les bois, les collines et les champs, entièrement dégagé de toute préoccupation matérielle.» Rousseau, qui, se remémorant un périple de jeunesse à Turin, confie:: «Jamais je n’ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j’ose ainsi dire, que dans les périples que j’ai faits seul et à pied.» David le Breton, anthropologue, les recense tous ces adorateurs de la marche, dans son livre “Eloge de la marche “ aux éditions Métailié.

Il  explique point par point  en quoi la marche s’institue comme une source de bienfait absolu et comme une des techniques de connaissance de soi les plus élémentaires:

* Quand on marche assez longuement sur un parcours de deux ou trois heures, on abandonne toutes les contraintes de la vie quotidienne, car on se delivre du stress de l’urgence et du rendement.. On retrouve naturellement le temps de vivre, et on est par là-même plus disponible à  ce qui vient à nous.

* Tous les sens sont sollicités: on hume, on touche, on sent, on regarde, on écoute les bruits environnants…On a le sentiment de réintégrer véritablement notre enveloppe charnelle et on sent monter la fatigue physique comme une fatigue heureuse qui nous entraînerait chaque fois un peu plus vers un émerveillement de l’instant présent: s’allonger dans l’herbe, boire au ruisseau, se baigner dans une rivière etc…

* On voit nos plaisirs élémentaires décuplés: on a faim et soif, on savoure notre pique-nique, on déguste notre eau. On mange avec appétit, l’esprit tranquille.

* Dans ce sens, le corps est en éveil, et marcher est un retour à une forme de sacralité (sans notion de religion) qui mobilise chacun dans ce qu’il a de plus intime, . Marcher nous renvoie en profondeur à nous-mêmes. On se retrouve dans un interminable dialogue intérieur où les souvenirs réveillés par les sens olfactif, auditif ou visuel affluent en masse pour mieux nous rappeler ce qu’on a vécu, ce qu’on vit et ce qu’on vivra: des visages reviennent, des mots, des situations, notre enfance, notre jeunesse, nos interrogations. L’émotion vous saisit à la vue de certains paysages, ou à l’évocation de certains souvenirs. Le corps et l’esprit se rejoignent.

* La marche élague, et remet les choses en place. En marchant, on trouve souvent des solutions à ses problèmes, et on peut prendre des décisions radicales qui changent la vie.

Sachant que le bienfait de la marche se fait sentir sur la durée, il faut commencer par 2 ou 3 km au depart en s’assurant qu’on dispose de bonnes chaussures, bonnes chaussettes, un pique-nique, une bouteille d’eau, des fruits secs, un pull, et un vêtement de pluie, le tout dans un sac à dos. 

L’écrivain-voyageur Bernard Ollivier propose quant à lui la marche comme ne possibilité offerte aux délinquents de se réinsérer socialement! Il a créé l’association le Seuil (www.assoseuil.org), avec la théorie suivante:

“ La marche ramène les adolescents déboussolés à des valeurs un peu oubliées: le goût de l’effort, le plaisir et la richesse de la rencontre, la découverte d’autres cultures, d’autres manières de penser et un peu de solitude constructive”. Et là, tout est dit. Dans la solitude, on peut apprendre à  se reconstruire après une période où l’on se serait perdu de vue. Il ajoute: “Un voyage vous éclaire en ce sens qu’il rétablit la priorité de l’être sur l’avoir et qu’il gomme toute velléité de paraître. Ceux qui reviennent d’un long périple ne sont sans doute pas différents, ils sont plus vrais”.  

Là, nous parlons de randonnées de longue haleine, comme celles entamées sur les chemins de compostelle, pélérinage au terme duquel, bien plus que St-Jacques, c’est une partie d’eux-même  que les randonneurs souhaitent trouver véritablement.

À une autre échelle, en profitant de petits week-ends tranquilles, on peut s’initier à la marche : doucement au départ, puis progressivement, et de plus en plus loin. Sans compter que suivant le principe socratique que l’on affectionne tant dans ce magazine (le fameux connais-toi toi-même pour mieux aller vers les autres), la marche se présente aussi comme un fabuleux moyen d’entrer naturellement en contact avec les autres. Que ce soit avec le promeneur qu’on croise ou l’habitant d’une contrée qu’on méconnait, il est plus aisé d’entrer en contact avec lui , l’air dégagé de tout souci et affable, plutôt que dans sa course effrénée du quotidien, le portable vissé aux oreilles, non? Et nous atteignons là un JE_NOUS thérapeutique  formidable (jeu de mot inventé par la psychothérapeute Marie-Laure Besançon), une invitation supplémaentaire à une unité à retrouver absolument en soi.

Et si vous vous y mettiez dès ce week-end? Ça marche?

Karine MICARD

DE L’IMPORTANCE DE CESSER D’ENVIER MAIS DE CONTINUER À AVOIR ENVIE!

Qui n’a jamais été confronté à l’envie, cette pulsion dévastatrice qui peut rendre si aigri souvent, si injuste, parfois, et tant malheureux chaque fois?

Dans le langage chrétien, l’envie est un des vices qui composent les 7 pêchés capitaux définis parle fameux Thomas d’Aquin.Il y découpe dans cette “envie” une certaine progression avec un commencement, un milieu et une fin. 

1- Tout d’abord, l’envie génère le désir d’amoindrir la gloire d’autrui soit discrètement (chuchotement malveillant, diffusion d’une rumeur), soit ouvertement (diffamation)

2- Ensuite, ce qui en découle c’est la jubilation (d’avoir causé des difficultés qui atteingnent autrui), ou la déception (devant la réussite éclatante de l’autre malgré nos entraves)

3- En dernier lieu, il y a la haine.

Psychologiquement parlant, l’envie désigne un désir dont la personne qui en souffre ne connaît pas l’origine. Souvent, cela part d’un effort de ressemblance, donc une insatisfaction d’être ce que l’on est. L’envie est un sentiment de colère exacerbé par le fait qu’un autre possède ce qu’on n’a pas.

La nuance entre désir et envie, donc convoitise

Il y a souvent une confusion d’emploi dans le langage courant entre  “désir” et “envie”…

Tandis que le “désir” relève de tout ce vers quoi tend la personne, tant au niveau des souhaits que des rêves, de la volonté, des aspirations, ou des projets (très constructif), l’”envie” relève de  tout ce qui encourage l’individu à dévier, comme les pulsions, ou les convoitises, et qui le conduit donc aux bas instincts (très destructeur)

Lorsqu’on est dans l’envie, on se situe souvent dans la convoitise: 

“je convoite ce que l’autre a pour lui ressembler”, en d’autres termes, “je trahis le désir profond d’être moi-même.” Et là, vous l’aurez compris, le bât blesse! 

Car si l’on dévie de soi, on s’égare dans la quête essentielle de soi-même. N’oubliez pas qu’il est extrêmement important d’apprendre à se connaître soi tel que nous sommes réellement au fond de nous. Si ce que l’autre possède suscite notre jalousie, il faut savoir qu’une fois l’objet de la convoitise possédé, nous ne serons peut-être pas plus “construit” personnellement car l’objet en question ne viendra en aucun cas combler la carence qui a suscité l’envie: soit l’objet ne nous correspondra pas réellement alors qu’il étincelle sur l’autre, soit il viendra momentanément nous combler jusqu’à ce qu’une autre convoitise se substitue à lui! C’est alors une quête sans fin et surtout une déception permanente: : 

“j’ai beau chercher à posséder ce que l’autre a pour mieux lui ressembler, je ne suis jamais satisfait de ma possession une fois que je l’ai. Pourquoi? “ Parce que je m’éloigne chaque fois plus de moi, tout silmplement!

Et oui: si les objets que nous désirons appartiennent toujours à autrui, c’est parce que c’est autrui qui les rend desirables! Cherchons donc à savoir pourquoi on souhaiterait tant être cet autre, et faisons en sorte que les qualités de l’autre qu’on envie tant deviennent aussi les nôtres!

En conclusion, cessons d’envier l’autre, car non seulement les bas instincts de haine seront canalisés et anéantis pour la plus grande sérénité de notre âme, mais en plus en nous efforçant à être heureux pour l’autre, ce sera la porte ouverte à l’harmonie vis-à-vis de nous-même.La générosité appelle la générosité tout comme la haine entretient la haine. Et plus on se rapprochera de nous, plus on se structurera. Commencez par “avoir envie “en vous fixant des objectifs bien à vous qui ne seront pas forcément ceux des autres.

Lisez également notre rubrique “l’art et la solitude” de ce mois la triste vie de la Cousine Bette que Balzac évoque dans sa mythique “comédie humaine”y est analysée, et méditez sur tout ce près de quoi cette fausse héroine est passée en s’obstinant sur sa jalousie…

Karine MICARD

FAIRE LE VIDE EN SOI

Nous avons tous envie, un jour ou l’autre, de faire le vide en nous pour nous aider à voir plus clair face à une situation difficile ou face à une décision importante. Nous rêvons tous de laisser notre esprit vagabonder afin d’éloigner de nous toutes ces pensées parasites qui nous encombrent. Mais lâcher prise et faire le vide ne s’acquièrent pas aussi facilement qu’on le voudrait. C’est normal. On ne médite pas des heures durant la toute première fois.

Le cerveau est comme un muscle. Il a besoin d’être entraîné.

Posez vous à un moment où vous savez que vous pouvez rester tranquille quelques minutes.

Aérez votre pièce auparavant afin de pouvoir bien respirer et bien vous oxygéner. Refermez la fenêtre avant de vous installer pour retrouver le maximum de tranquillité. Vous pouvez parfumer votre pièce avec un parfum aux huiles essentielles qui vous détendra ou un encens approprié à la méditation.

Installez vous confortablement. Détendez votre corps et fermez les yeux en vous laissant aller au vide et en chassant toute pensée parasite.

Au début, les pensées vous envahiront les unes derrière les autres. Chassez les doucement pour revenir au vide. Peu à peu, elles se feront plus discrètes et petit à petit, avec de l’entraînement, vous finirez par rester quelques minutes sans penser. Cette méditation répétée plusieurs fois par semaine deviendra un de vos plus précieux outils. Elle vous permettra de faire face aux situations difficiles et aux stress de la vie d’une façon « réflexe » en vous permettant de contrôler le flux de votre mental pour régénérer votre espace vital intérieur. Les soucis et les problèmes de la vie n’auront plus le même impact sur vous. Vous en serez plus détachés et vous saurez mieux les gérer. Vous agirez en devenant spectateurs de votre vie . N’avez- vous pas remarqué que vous êtes meilleur conseiller pour les autres que pour vous ? Pourquoi ? Tout simplement parce que les problèmes des autres ne vous atteignent pas de la même façon et qu’avec du recul, vous trouvez plus facilement les réponses. Il en va de même pour vous si vous les examinez en prenant du recul et avec détachement. Vous vous sentirez moins atteints émotionnellement parlant. 

Pour exemple, les personnes qui ont des problèmes mais qui ont la chance de pouvoir partir un week end à la mer ou à la campagne, reviennent plus détendues et avec des réponses constructives car en s’éloignant de leurs problèmes, elles s’en sont détachées et en s’en détachant, elles ont fait le vide dans leur esprit,  en évitant de le saturer de pensées parasitaires,  ce qui leur permet, à leur retour,  de trouver les bonnes solutions.

Ce résultat, vous pouvez l’obtenir en méditant quotidiennement, en travaillant votre cerveau pour lui apprendre comment faire face aux difficultés.

Il faut que certains réflexes soient automatiques. Peu à peu, vous comprendrez le fonctionnement de votre mental. Vous serez conscients qu’avant vous étiez victimes de vos mauvaises habitudes, donc victimes de vous même.

Le matin, le mental est clair donc réceptif, propice à la réflexion personnelle. C’est le moment propice à  toute prise de conscience et à toute organisation pour ce que vous devez faire dans votre journée. 

La journée, faîtes que seule l’activité du moment soit celle qui compte. Vivez complètement le moment présent. Il est inutile de rajouter du négatif à une besogne peu intéressante. Autant la faire sans se poser de questions et avec le plus de plaisir possible…Puisque vous devez vous y contraindre, rajouter des pensées négatives ne servirait qu’à ralentir votre rythme et vous rajouter du stress bien inutile. Au fur et à mesure, si vous pratiquez de la sorte, votre quotidien vous paraîtra plus paisible et vous en ressentirez une certaine satisfaction. 

Le soir, quand vous vous endormirez, vous repenserez à tout ce que vous avez fait dans votre journée, si vous avez apporté le maximum de positivité au travers des tâches que vous aurez accomplies durant celle-ci, vous pourrez libérer votre esprit avec le plaisir d’avoir fait tout ce que vous aviez à faire et votre sommeil n’en sera que plus léger et plus bénéfique pour vous. 

Même les corvées peuvent déclancher des sentiments de paix, d’ordre et de plaisir quand elles sont faîtes parce qu’il faut les faire et sans sentiments d’opposition mais avec des pensées toutes autres, soit en pensant au résultat, soit aux vacances, soit à des moments très heureux de votre vie, soit à des personnes que vous aimez etc…. 

En travaillant de la sorte, vous contribuez à faire le vide dans votre tête car vous ne la remplissez pas par des pensées parasites. 

En vous y entraînant chaque jour, tout ce que vous ferez dans votre vie, ne sera fait qu’avec ce genre de réflexe et celle ci en sera transformée….Essayez, vous verrez !

Chantal ROLLAND

        ET SI ON PROFITAIT DU PRINTEMPS ET DE SON INCITATION A FAIRE DU TRI DANS NOS PLACARDS , POUR TRIER TOUS NOS PRODUITS DE BEAUTE DANS NOTRE SALLE DE BAIN ?

Il est toujours très difficile de s’y retrouver devant une armoire qui déborde de produits cosmétiques. Comment s’y reconnaître en fonction de la durée de vie du produit et de la chaleur de votre pièce….

Quelques conseils :

Sortez tout de votre armoire, de vos trousses de beauté et de vos tiroirs.

Etalez tout et faîtes le tri :

Vous jetez : les mascaras de plus de trois mois. Les yeux sont fragiles et sujets aux allergies et si vos mascaras sont périmés, vous risquez d’avoir des problèmes.

                        La crème solaire de la saison passée car la chaleur altère l’efficacité des filtres solaires

                        Les vernis et les bases lorsqu’ils ont épaissi 

                     La poudre compacte quand vous voyez qu’elle commence à s’effriter

                        Le fond de teint s’il est desséché ou s’il présente une anomalie quelconque

                     Les rouges à lèvres secs ou qui sentent mauvais 

                       Les laits pour le corps, shampooing, gels douche, crèmes et laits pour le corps qui sont des produits à risque si vous les utilisez longtemps après leur ouverture. Tous ces produits se dénaturent et s’oxydent à l’air ambiant.

Vous pouvez néanmoins conserver certaines crèmes hydratantes pour le visage qui sont encore bonnes mais ouvertes depuis trop longtemps pour les passer sur vos jambes ou sur vos mains.

Ne pas hésiter à jeter tout produit dont la couleur, l’odeur, la texture vous paraissent inhabituelles afin d’éviter de désagréables réactions allergiques cutanées. Les bactéries prolifèrent rapidement dans les milieux humides.

Vous pouvez garder : 

                          Les produits à base d’alcool comme les parfums, les déodorants, les laques, s’ils ne sont pas abimés ou s’ils n’ont pas une odeur différente de celle de leur origine.

                          Les produits qui ont moins d’un an comme les flacons tubes et les tubes. Les rouges à lèvres ou les vernis dans la mesure ou ils sont restés bien fermés et où leurs odeur et consistance ne paraissent pas altérées.

                           Les crayons à lèvres et pour les yeux. Et si leur mine est cassée, une astuce connue du métier : les placer au réfrigérateur pour durcir la mine avant de les tailler. 

Il est nécessaire de bien laver les pinceaux en poils synthétiques plusieurs fois par mois. Après les avoir imbibés de démaquillant, les sècher sur une serviette en papier puis les laver à l’eau savonneuse.

Les pinceaux en poils naturels nécessitent moins d’entretien. Il faut les laver avec un shampooing très doux et bien les rincer puis les laisser sécher à l’air libre.

Deux fois par mois, il est bien de laver les brosses à cheveux dans un shampooing doux. Rincez et laissez sécher.

Ne pas oublier de laver vos éponges et vos pinceaux en mousse avec de l’eau chaude savonneuse ou de l’eau chaude et du shampooing. Rincer, essorer et laisser sécher en évitant de les mettre directement sur une surface dure afin qu’ils ne sèchent pas en prenant une odeur indésirable.

Il est nécessaire de bien trier son matériel de maquillage et surtout de bien l’entretenir car il ne faut pas oublier que la peau du visage, les yeux, les lèvres sont fragiles et que certaines allergies qui empoisonneraient votre vie ne pourraient venir que d’un entretien léger du matériel et d’un mauvais emploi des produits. 

Après avoir fait ce tri et ce nettoyage, bien ranger vos affaires dans vos tiroirs et dans vos armoires en prenant soin de donner un coup de serviettes antibactériennes à l’intérieur avant de déposer votre matériel ou vos accessoires.

Veillez à ce que vos produits soient dans un endroit frais, sec et à l’ombre. Ils dureront plus longtemps.

Placer au réfrigérateur les crèmes et fluides que vous n’employez pas souvent.

Privilégiez les flacons doseurs et les tubes plutôt que les pots et ne les prêtez pas trop afin de limiter la prolifération des bactéries.

Quand vous utilisez une crème, prenez soin à bien vous laver les mains auparavant et à utiliser plutôt une spatule que vos doigts. 

L’hygiène est extrèmement importante dans une salle de bain car c’est une pièce humide et que les produits et accessoires qu’elle renferme s’adresse à des parties fragiles de votre corps.

Chantal ROLLAND

Avril 2010 : TECHNIQUES DE CONNAISSANCE DE SOI  SI LA SOPHROLOGIE VOUS INTERESSE…..

La sophrologie se définit comme une méthode psychocorporelle associant la respiration, la décontraction musculaire et la visualisation d’images positives. C’est une science, une

philosophie mais aussi un art de vivre…

Cette métho de bien-être a été créée en 1960 par Alfonso Caycedo médecin neuro psychiatre d’origine espagnole. La sophrologie s’inspire de l’ hypnose et de la phénoméno logie mais également de techniques orientales comme le Yoga, le Zen ou le Tummo. C’est un très bon outil de développement personnel.

Sophrologie caycédienne et non caycédienne

Comme en psychologie, il existe différents courants en sophrologie.

Le titre de « Master Spécialiste en Sophrologie Caycédienne » déposé par le fondateur Alfonso Caycedo n’est pas un titre officiel puisqu’il n’existe pas de diplôme d’Etat.

Les formations proposées par l’Institut sont des formations diplômantes, axées sur la pratique et respectant la méthodologie fonda mentale de la

sophrologie caycédienne.

Comment se déroul e une séance

Le saviez-vous ? Le mot sophrolo gie vient du grec et se traduit comme  » l’étude de l’harmonisation de la conscience » ( « sos » harmonie,  » phren » esprit et  » logia » étude).

Après un court dia logue, la séance commence en généra l debo ut avec des exercices de relaxatio n dyna mi que . L’objectif est d’associer les mouvements à la respiration pour mieux être à l’écoute du corps et re lâcher ce dernier. Par cette pratique , les personnes deviennent progressivement acteurs de leur détente.

Puis, a llongés ou assis, les participants se décontractent au son de la voix du sophrologue qui propose des exercices de respiration, de relâchement musculaire et de visualisationpositive. Un temps d’échange conclut la séance, permet tant aux personnes de

verbaliser leurs ressentis.

Séance individuelle : La séance se déroule en cabinet et permet de traiter une problématique précise et personnelle. I l f aut envisager cinq à di x séances pour obtenir des résultats satisfaisants.

Cours de groupe : C’est la f orme idéale pour gérer le stress au quotidien. Les participa nts sont là pour se détendre sans chercher à traiter une problématique particulière.

Les tarifs : Entre 50 et 80 ! pour une séance individuelle et environ 14 ! pour un cours de groupe.

Une école

Les principaux champs d’application

La sophrologie est plus qu’une méthode de relaxation, sa pratique per met de développer la confiance et la valorisation de soi en prenant conscience de ses valeurs. Cet outil est

particulièrement efficace lors d’un changement de vie; la formulation d’ un projet puis sa visualisation à l’état de détente permet d’accompagner en douceur l’évolution du sujet.

:: Recommandée pour accroître la confiance et les capacités d’adaptation pendant les changements de vie (divorce, licenci ement, passage à la retraite).

Les exercices de respiration sont vivement recommandés pour gérer les tensions. Le simple f ait de respirer par le ventre enclenche un mécanisme de détente : le ventre se gonfle, le

diaphragme s’ouvre et libère la zone du système nerveux. Par ailleurs, les exercices de tension-détnte proposés lors d’une séance, permettent de relâcher le corps et l’esprit.

Recommandée pour l stress au travail , les contrariétés de la vie familiale, la préparation aux examens oupermis de conduire…

La pratique de la respiration et de la visualisation permet d’accompagner la douleur. L’objectif est de détourner la personne de ses sentiments négatifs (peurs, angoisses, souffrances…) en l’aidant à se concentrer sur des sensations positives. I l s’agit d’aider la personne à trouver ses propres ressources.

Recommandée pour la préparation à l ’accouchement, les acouphènes, la fibromyalgi e, la sclérose en plaques, les cancers, les interventions chirurgicales et dentaires, la

rééducation

Concentration, capacité d’écoute, gestion des émotions,

recentrage… des quali tés recherchées dans le monde éducatif ,

sportif et prof essionnel, qui peuve nt être renf orcées par la

pratique de la sophrolo gie. Par ai lleurs, la répétit ion des

exercices à l’état de détente f avorise l’apprentissage.

:: Recomma ndée po ur la préparati on des sporti fs, la

performance des salariés, l ’apprenti ssage scolai re, la prise de

parol e en publi cl ’ani mati on d’un groupe…

La relaxation plonge les personnes dans un état e ntre vei lle et

sommei l qui per met au corps de se régénérer et au cerveau de

se déconnecter de ses peurs, de ses jugeme nts. Entrer dans un

nivea u de conscience dif f érent per met de se concentrer sur un

besoin spécif ique et de modif ier son comporte ment en

déve loppa nt l’esti me de soi.

:: Recommandée po ur la reconstructi on personnell e ou les

nouveaux dé parts, l ’arrêt du tabac ou de l ’al cool , la lutte contre

les compul si ons ali mentai res (bouli mi e)

Les troubles du sommei l pe uve nt être liés à l’a nxiété. Les

exercices de sophrolo gie vont per mettre de gérer les phases

d’angoisse et d’apprendre à faire le vide. Le travail sur la

respiration est es:: RecommandéGesti on de l a douleur

Dével oppement personnel

Gesti on du stress

Amél i orati on des performances

Contrôl e des dépendances

Retrouver l e sommei l

Inst itut de Formation à la Sophrologie

Fondé en 2003, l’I nstit ut est spécialisé dans la f ormation de

sophrolo gues prof essionnels. Avec plus de 200 sophro logues

f ormés chaque a nnée, l’I nstit ut est a ujour d’hui la plus gra nde

école de sophrolo gie de France.

L’instit ut est me mbre :

:: de la Fédération de la Formatio n Prof essionnelle

:: du Syndicat des So phrologues Prof essionne ls

:: de l’Observatoire National de la Sophro logie

:: de la Société Française de Sophrolo gie

Notre Instit ut est e nregistré comme orga nisme de f ormatio n à

la DDTE, la DRTEFP et a u CARIF.

L’i nsti tut est également ti tul aire du ti tre OPQF

Le concret avant tout

:: un e nseigneme nt t héorique de qua lité e t un ryt hme de cours

adapté à chacun

:: de no mbreux cours pratiques

:: un e ncadreme nt pé dago gi que s uivi

:: des f ormations di plô mantes en moi ns de 2 ans

Sophrol ogue Pratici en Certi fi é

Nos f ormations sont ouvertes à tous, sans pré-requis et sans

li mi te d’âge a vec la possibi lité de sui vre les cours en semaine ou

en week-e nd.

Sophrol ogue Pratici en Spéci al iste Certi fi é

Nos formations sont o uvertes aux sophrolo gues certif iés ou en

cours de f ormation. Nos spécialisations apportent des out i ls

complé mentaires à la sophrologie dans des do mai nes aussi

variés que l’e ntreprise, les mi lieux associatifs ou sportif s, les

secteurs hospitaliers ou du bien-être.

Intervi ew et séance découverte avec

Catherine ALIOTTA, Directrice de l’I nstit ut et

f ondatrice de l’Observatoire National de la

Sophrolo gie

Les formati ons

Une école de référence

L’axe pédagogi que

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Inst itut de Formation à la Sophrologie

52 rue René Boula nger 75010 Paris M°Républi que

Tél. : 01 43 38 43 90 – Fax 01 43 38 43 92

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COACHING

COACHING DECEMBRE 2012

Lorsqu’il y a de longs week-ends ou bien lors des jours fériés comme Noël et Pâques, beaucoup de personnes ressentent une terrible solitude.

Solitude de passer ces journées sans être entouré, solitude de ne voir ni même entendre qui que ce soit, et donc manque de communication et d’échange. Solitude d’autant plus grande qu’en ces jours particuliers, d’une part nous ne pouvons nous rendre sur notre lieu de travail et que les boutiques sont pour la plupart fermées. (En Alsace, c’est un peu particulier puisque le vendredi Saint est férié comme le lendemain de Noël, ce qui rallonge d’autant les week-ends !).

De plus, pour ceux qui sont seuls ces jours-là, impossible de ne pas penser que leurs amis et relations sont en famille ou encore entre amis.

Mais alors, pourquoi sont-ils seuls, eux ?

Bien sûr, il y a la bonne raison qu’ils habitent trop loin de leur famille quand il s’agit de fêtes purement familiales.

Bien sûr certains assurent qu’ils préfèrent être seuls que mal accompagnés, et je les comprends dans la mesure où ils veulent dire qu’aucune invitation ne leur convenait.

Mais en fait, d’où vient ce sentiment de vide que certains ressentent et qui leur fait « détester » Noël et Pâques comme je l’entends souvent dire ?

Sans doute que la connotation familiale est tellement marquée, que pour beaucoup ces jours sont reliés à des souvenirs douloureux, surtout si un être cher a changé de plan et que son absence se fait plus lourdement sentir ces jours-là. Peut-être…

Mais à mon avis, il y a deux points très différents à considérer :

  • pourquoi certains ressentent-ils un sentiment de vide qui les angoisse quand ils se retrouvent face à eux-mêmes et comment peuvent-ils combler ce vide ?
  • comment pourraient-ils attirer davantage d’amour et d’amitié grâce à la Loi d’Attraction ?

En ce qui concerne le premier point, nous nous apercevons que beaucoup de personnes ne parviennent pas à se retrouver face à elles-mêmes, et se mettent aussitôt à angoisser et à chercher à « remplir » le vide qu’elles ressentent.

Tout est fait dans notre société pour éviter cette solitude pourtant bénéfique : le bruit assourdissant dans lequel la plupart des gens vivent (radio, télévision, téléphone, musique, bruit de la rue, voix fortes…), la vitesse qui entraîne chacun dans un tourbillon qui fait « oublier » : comme en particulier le travail, et tout ce à quoi nous pouvons être « accroc » : l’alcool, les drogues, les médicaments, la nourriture, les jeux informatiques, le chocolat, la télé, les sorties, le sexe, etc.

Nous sommes tellement habitués à « fuir » la solitude, que dès que un ou plusieurs de ces éléments manquent, un grand nombre de personnes seules ressentent une très grande solitude parfois insupportable.

Mais cela ne vient-il pas d’un vide présent en elles même lorsqu’elles sont avec d’autres ?

Cela n’a-t-il pas une cause existentielle beaucoup plus profonde qui fait que ces personnes n’ont pas trouvé de sens à leur vie et se sentent inutiles, ballotées au gré des jours comme des fétus de paille au lieu d’être maîtresses de leur destin ?

C’est d’ailleurs le thème du Cours en 9 semaines « Partir à la rencontre de sa Mission de Vie » pour lequel vous pouvez trouver des informations sur http://loidelattraction.com/0-e-cours-mission-de-vie

Comment se sentir bien même lorsque l’on est seul ?

En se sentant bien indépendamment des circonstances bien sûr !

Le bien-être est une question de choix intérieur. Oui, de choix !

Nous sommes libres de choisir de remonter sur l’échelle des émotions, ou de nous maintenir dans la déprime et dans l’angoisse. Nous avons le pouvoir de décider de prendre notre vie en main, d’en devenir le maître et de lui donner un sens, une couleur !

Pour cela, rien de tel que de commencer par donner de l’amour aux autres.

Bien sûr, lorsque j’utilise le mot amour ici, il s’agit d’amour inconditionnel, d’amitié, d’un élan de notre cœur vers ceux qui nous entourent, que nous croisons, que nous fréquentons ou même que nous ne connaissons pas !

C’est ainsi que la Loi d’Attraction fonctionne : si je vibre l’amour, j’attire l’amour. Et inversement, si je vibre la tristesse, la déprime, le néant, je n’attire que des évènements qui m’amènent à ressentir davantage de tristesse, de déprime et de néant…

Pour moi qui ai vécu dépressive jusqu’à l’âge de 33 ans, la révélation de l’époque fut de me tourner vers les autres.

Dès que l’on écoute avec bienveillance et détachement quelqu’un qui va mal, nous sommes tenus de nous élever sur l’échelle des émotions pour l’aider à remonter sur sa propre échelle. Et nous oublions alors nos petits soucis, notre petite personnalité pour laisser notre Grande Personnalité s’exprimer.

Pensez à un matin un peu difficile, votre enfant a renversé son bol de chocolat sur ses vêtements avant de partir à l’école, il a fallu l’aider à se changer, vous avez un rendez-vous important et vous ne voulez surtout pas être en retard.

  • si vous donnez libre cours à votre agacement et à votre stress, la colère risque de prendre le dessus, vous n’allez plus retrouver vos clefs, ou votre dossier qui fait exprès de se cacher, vous allez disputer votre enfant qui se met à pleurer et les évènements de votre journée vont s’enchaîner de façon négative.
  • Par contre, si vous relativisez l’incident et consolez votre enfant en lui disant que maintenant que c’est renversé, il ne peut que réparer, essuyer la table et aller vite se changer pour que vous soyez tous les deux à l’heure, et si vous dites cela en gardant un beau sourire toute votre journée va se passer légèrement et vous allez continuer à sourire au volant de votre voiture, à l’interlocuteur avec lequel vous avez un rendez-vous, et le soir vous rentrerez satisfaite de votre journée.

Pour en revenir à la solitude, il y a mille façons d’être en compagnie, mais cela ne règle pas le problème de fond.

Mais il n’y a qu’une façon de ne plus ressentir le vide intérieur c’est de DONNER : de donner de l’amour à soi-même en premier en s’alignant avec sa partie divine; et de donner aux autres de son temps, de son amitié, de partager un repas, d’offrir des jouets à des enfants démunis, de visiter des personnes hospitalisées ou âgées. Mais aussi de nourrir cette partie créative de nous-même qui ne de demande qu’à s’exprimer : peindre, coudre, dessiner, cuisiner, bricoler etc. Mille façons de vivre pleinement !

Car lorsque l’on donne sens à sa vie, il n’y a plus de vide.

Et ceux qui prient ou qui méditent le savent : c’est en donnant de la place à la partie spirituelle divine qui est en nous que la joie véritable s’installe.

Je vous souhaite de nouveau un merveilleux Noël et sachez qu’il est encore temps de vous faire du bien en en faisant aux autres !

Partageons notre Joie ! Donnons notre Amour ! Offrons ce que nous pouvons offrir sans compter !

DANNY KADDA

LE MOMENT PRESENT JUILLET 2008

Le moment présent! Cela a l’air simple mais en réalité qu’est-ce que cela signifie?

Je ne connais pas encore l’auteur de la citation que je vais ici partager avec vous donc je ne peux le nommer mais si quelqu’un le connaît merci de me le faire savoir afin que je lui rende honneur car cette citation a, à mon sens, une grande puissance. Il est important que chacun de nous y réfléchisse :

Le passé est passé

Le futur n’est pas encore

Seul le présent est

            C’est un cadeau, c’est pourquoi on l’appelle                       

                                      Présent

Nous, êtres humains, ne prenons plus le temps d’apprécier le moment présent. Toujours dans une course qui nous mène souvent là où on ne voulait pas aller.

Nous allons trop vite, faisant deux voir même trois sinon plus de chose à la fois. Je me surprends parfois encore à boire mon café en lisant mes messages ou en téléphonant… Personne peut apprécier son café en lisant… Prenons le temps de faire une chose à la fois et de l’apprécier pour ce qu’elle est.

« Le passé est passé », nous n’avons plus de pouvoir sur le passé. Nous ne pouvons plus le changer. Êtes vous satisfait de votre passé? Si votre réponse est OUI, pour avancer il vous faut passer à la spire suivante et vous créer un futur différent dans la légèreté, la joie et l’amour. Si votre réponse est NON, alors ne vous focalisez pas sur lui car ce faisant vous l’amplifiez et vous vous créez un futur avec la même vibration et par conséquent un futur que vous n’aimerez pas. 

« Le futur n’est pas encore », nous n’avons pas non plus de pouvoir sur le futur car il n’existe pas encore. En nous focalisant sur le futur, nous vibrons  l’absence de ce que nous désirons… Demain quand j’aurais…. quand je serais… Ces désirs restent toujours dans le futur.

« Seul le présent est », c’est dans notre présent que nous construisons notre futur. C’est avec les vibrations de notre présent que nous accueillerons notre futur. Pour vivre le futur que nous désirons,  construisons le dans l’appréciation de la beauté qui nous entours, dans l’amour et le respect envers nous d’abords et envers les autres ensuite, dans l’acceptation de qui nous sommes, de ce que nous avons et faisons aujourd’hui et  nous accueillerons dans notre futur l’abondance dans tous les domaines de notre vie.

Même si je ne procède pas encore de façon parfaite, dans mon présent, j’apprécie la beauté et l’abondance qui existe autour de moi. J’apprécie et remercie ce que j’ai déjà dans ma vie. Je visualise mon futur tel que je le désir, comme s’il était déjà là. J’accepte de ne pas être parfaite car si cela était, cela signifierait qu’il serait temps pour moi de quitter ce plan physique. Hors je pense avoir encore beaucoup de choses à accomplir ici et que le meilleur arrive. Donc je suis très contente de faire partie des personnes dites « imparfaites ». C’est de cette façon que je construis mon futur et je suis heureuse de partager avec vous ma méthode. Prenez ce qui vibre pour vous et laisser le reste car chacun de nous est différent mais Divin.

DANNY KADA 

L’argent et la loi d’attraction

Bonjour à tous,

Qu’est-ce que l’argent?

La plupart des personnes que je connais et qui ont des difficultés financières, ont cédé leur pouvoir de création à l’argent. Alors que l’argent n’a aucun pouvoir, ce n’est que de l’énergie.

Je les entends négocier pour tout. Jamais contents, trouvent toujours tout cher… Leurs phrases favorites c’est « si j’avais de l’argent… » « Quand j’aurai de l’argent… » « Quand je gagnerai au loto… »

C’est leur droit. Tout est parfait.

Par contre moi ce n’est pas la vie que je veux vivre.

Ils attribuent mon attitude au fait que je n’ai pas de problèmes d’argent. Alors que beaucoup d’entre eux gagnent plus que moi. L’argent leur file entre les doigts. Il disparaît de leur vie avec une facilité incroyable. Le pire c’est qu’ils n’en profitent même pas. Ils se trouvent confrontés toujours à des problèmes. Toujours les mêmes schémas qui reviennent.

L’argent est une énergie qui ne doit pas être bloquée. Cette énergie doit circuler pour augmenter et devenir abondante dans notre expérience de vie.

Si nous bloquons notre argent par le fait de trouver tout trop cher, l’argent nous arrivera de moins en moins car son circuit est bloqué. Si nous avons du mal à payer nos factures et si quand nous les payons nous vibrons la peur d’en manquer, c’est pareil. L’argent aura beaucoup de mal à arriver à nous.

Comment faire? Me direz vous!

Ce que je peux vous dire c’est que quand j’ai une facture à payer, je prends la facture et je médite sur ce que cette facture représente pour moi, par exemple ma facture d’électricité. J’imagine toute la logistique nécessaire pour que l’électricité arrive chez moi et aussi à toutes ces personnes qui travaillent pour que ce soit possible. J’apprécie le travail qu’il font et ce que l’électricité m’apporte comme services et confort. Alors je les remercie, je paye avec plaisir ma facture d’électricité et je dis que la somme  va me revenir par centuple.

Dans le fait de payer avec plaisir, je laisse circuler l’énergie et je suis sur qu’elle me reviendra multipliée.

J’ai très souvent de bonnes surprises, comme le notaire qui m’envoi un chèque qui solde une transaction ou un amis qui m’envoi un cadeau ou encore un client qui m’invite au restaurant. Des exemples j’en ai beaucoup.

Il n’y a pas si longtemps je piquais des colères lorsque mon fils me demandait encore et encore de l’argent. Il faut dire qu’il dépense beaucoup et ne gagne rien, pour l’instaint. Lorsque j’ai compris que l’argent était de l’énergie, j’ai choisi d’adopter une autre attitude, celle de lui donner avec plaisir en imaginant combien il s’amuse avec ses copains, comme il prends goût à achetter des vetements qui lui vont à merveille et comme il profite de sa jeunesse… Maintenant il m’en demande encore mais beaucoup moins tout de même. Il est depuis quelques mois kénésithérapeute sans poste et aujourd’hui il m’a annoncé que demain il a un rendez-vous pour un emploi. Waow!!!!  Bientôt il n’aura plus besoins de me demander mais j’espere pouvoir continuer, parfois, à  lui donner avec toujours beaucoup de plaisir!

Si j’ai envie de quelque chose, il se peut qu’elle se manifeste dans mon expérience de vie grâce à l’énergie « argent » mais elle peut aussi se manifester autrement!

Alors rêvons, vibrons l’Abondance et réceptionnons la, chacun de nous dans notre réalité.

Soyez bénis.

Que la Joie, l’Amour et l’Abondance vous accompagnent.

Danny KADA

Croyez-vous que l’Ascension soit possible pour vous en cette période particulière ?

Publié le 5 juin 2011 par Danny

Croyez-vous que l’Ascension soit possible pour vous en cette période particulière ?

Nous entendons souvent parler d’ascension, et les différentes communautés chrétiennes à travers le monde viennent tout juste de célébrer l’ascension du Christ.

Et vous, croyez-vous que l’Ascension soit possible pour vous en cette époque particulière de fin de cycle et de renouveau, alors que tous les médias, toutes les « prophéties » et les scientifiques de haut niveau parlent d’une grande transformation vers 2012 et que nous en voyons les « signes » tout autour de nous chaque semaine ?

Avant de répondre à cette question un peu surprenante sur mon blog qui traite principalement de la Loi d’Attraction, il faut déjà définir ce que j’appelle « ascension » et qui ne recouvre peut-être pas l’idée que vous vous faites d’une montée un peu magique et d’un changement de plan.

Pour moi, l’ascension a quelque chose à voir avec l’Éveil, c’est à dire un changement de conscience, un changement de plan (ou d’étage en quelque sorte !) .

Notre évolution se fait de deux manières : d’une part d’une façon progressive de jour en jour et même d’heure. Et d’autre part d’une façon plus brutale, plus totale et globale, plus définitive aussi, à la suite d’un contraste important par exemple.

Dans ce second cas, notre transformation est telle que nous ne pouvons plus jamais voir les choses de la même manière qu’auparavant : comme lorsque nous revenons à la vie après une NDE par exemple ! L’amour que nous avons rencontré de l’autre côté du voile nous transforme définitivement, quoi que nous puissions vivre par la suite. Comme la chenille qui s’est transformée en papillon n’a pas simplement grandi mais s’est tellement métamorphosée que plus rien n’est pareil pour elle !

Nous pouvons alors parler de saut quantique dans notre évolution.

Et l’ascension dans tout cela ?

Bien sûr, il y a tous ces écrits qui nous annoncent que des Êtres de Lumière ou encore d’autres venus de l’au-delà vont venir nous aider à « ascensionner ». J’ignore ce qui se passera en ce domaine, mais il m’apparaît que notre ascension personnelle nous appartient et demeure entre nos mains.

Je m’explique : personne ne peut s’éveiller à notre place, ni même nous aider à nous éveiller, puisque le propre de l’éveil est une prise de conscience personnelle et non collective.

Cependant, comme dans la célèbre expérience du centième singe, plus nous sommes nombreux à nous éveiller, et plus nous intégrons un fabuleux et puissant vortex dont l’énergie rejaillit sur d’autres, facilitant ainsi leur propre éveil !

En d’autres termes, nous ne pouvons pas aider les autres à s’éveiller, mais en nous éveillant nous-même, nous les faisons bénéficier de notre vibration haute qui favorise leur désir d’éveil.

Mais il y a une grande différence entre l’éveil et l’ascension.

Lorsque nous ascensionnons, nous changeons de plan véritablement, de plan de conscience et de plan d’énergie.

Souvenez-vous dans le magnifique livre initiatique de « la prophétie des Andes », il y a un moment ou les personnages sont poursuivis par des « ennemis ». Et ceux qui vibraient suffisamment haut ont tout simplement disparu aux yeux de ceux qui portaient des fusils, ils avaient changé de plan, sans pour autant mourir d’ailleurs.

La même expérience est d’ailleurs relatée dans l’extraordinaire ouvrage de James TWYMANN « L’Emissaire de la Lumière ».

Si vous ne l’avez pas encore lu, je ne saurais que vous le conseiller.

Là encore, alors que le récit se déroule pendant la guerre en ex-Yougoslavie, les moines qui méditent à longueur de journée maintiennent une vibration si hauteque les soldats ne les voient pas et passent à quelques dixaines de centimètres d’eux sans la moindre réaction.

Bien sûr, la communauté de moines avait toujours les pieds sur terre, et ils vont même continuer à cultiver leurs jardins par la suite, mais pendant ce temps, ils n’appartenaient plus à ce monde, comme s’ils s’étaient trouvés dans un monde parallèle vibrant sur une fréquence beaucoup trop élevée pour pouvoir être perçus ou vus par ceux qui vibrent sur une fréquence plus basse.

En ce qui me concerne, c’est ainsi que je m’imagine l’ascension : vibrer tellement haut dans une situation de danger par exemple, que l’on ne peut être atteint par les effets éventuels de cette perturbation quelle qu’elle soit. C’est réussir à vibrer si haut que l’on devient réellement invulnérable.

Alors, nous n’avons pas à remettre à demain le fait de nous aligner et de nous réaligner encore et toujours, principalement quand les choses semblent être difficiles pour nous.

Un seul leit-motiv : « vibrer haut  en restant dans l’Amour et la Joie ! » et nous ascensionnerons si cela est nécessaire.

Danny http://www.loidelattraction.com

Et si nous apprenions à aimer ?

Les chansons de variété, les opéras comme les livres de fiction ou les films ont la plupart du temps pour thème l’Amour.

Mais savons-nous vraiment aimer ?

Je vous propose que nous nous posions cette question en ce jour de la « fête des mères » en France (que l’on apprécie ou pas ce type de célébration commerciale).

J’entends souvent des personnes amies dire qu’elles n’aiment pas utiliser ce terme d’Amour qu’elles trouvent trop galvodé.

Et pourtant, pour moi, il reste le plus beau mot de la langue française avec le mot Joie qui le suit de peu, mais à mon avis, l’un ne va pas sans l’autre.

Au sujet de l’amour, et de l’amour inconditionnel en particulier, j’en profite pour vous signaler une synchronicité amusante qui n’est pas la première entre les sujets que mon amie Dorinda Rodriguez et moi traitons dans nos blogs respectifs (le sien est www.la-force-est-en-nous.com ) puisqu’à chaque fois que je commence à écrire un article sur un thème, je reçois dans les heures ou les minutes qui suivent l’article de Dorinda sur le même thème. J’ai donc décidé que celui-ci que je repoussais depuis plusieurs jours pour ne pas avoir l’air de la « copier », allait tout de même être édité puisque de toutes façons nous avons chacune notre façon de percevoir, de ressentir, d’exprimer les mêmes concepts !

Bien sûr, il nous faut différencier toutes sortes d’amour : puisque nous utilisons le même mot pour dire que nous aimons la glace à la fraise, une pièce de théâtre , un paysage, une robe, nos parents et enfants, Dieu ou notre petit ami…

Il y a ce que nos sens aiment : j’aime le parfum de la rose, le goût du chocolat, la musique chamanique de Bernard TAVENOUS (http://www.bernardtabanous.com/mes-albums.html ) , la beauté de la forêt en automne ou d’un arbre en fleurs, la douceur du pelage du chat angora.

Il y a aussi ce que notre intelligence aime : livres ou discours par exemple.

Parfois aussi, ce que nous aimons est autant lié aux sens (ouïe) qu’à notre intelligence : c’est le cas pour une chanson que nous aimons et dont les paroles nous plaisent par leur sens, comme la chanson de Yves DUTHEIL « prendre un enfant par la main ».

Mais nous avons bien conscience que chaque fois que nous disons que nous « aimons » dans les cas ci-dessus, ce n’est pas d’amour qu’il s’agit véritablement. Simplement d’une attirance ou d’une appréciation. Ce qui n’est déjà pas si mal ! L’appréciaciation est en effet à l’origine de tous les échanges commerciaux par exemple puisque nous lorsque nous acceptons de payer pour un service ou un bien que nous achetons, c’est une façon de manifester notre appréciation. (A ce sujet, y penser allège considérablement le fait de devoir signer des chèques!)

Aujourd’hui, je souhaite plus particulièrement vous parler de l’amour en tant que sentiment et de l’amour inconditionnel qui est un merveilleux état d’acceptation de soi-même et des autres.

Pour pouvoir parler d’amour des autres, il nous faut tout d’abord nous aimer nous-même ! Cela peut paraître une lapalissade pour certains, mais bien souvent nous faisons l’impasse sur ce point primordial. Je me souviens que dans les années 80 – et oui, c’est loin – j’avais une amie qui tenais une agence matrimoniale et je lui avais proposé de coacher ses clients car il me paraissait évident qu’il leur était impossible de construire une relation équilibrée et saine avec qui que ce soit, sans s’être d’abord réconciliés avec eux-mêmes et manifester de l’appréciaciation pour eux.

C’est aussi ce que je dis et mets en pratique dans la Méthode « J’attire à moi l’Amour© » en vente sur ce blog. voir http://loidelattraction.com/methode-amour 

En effet, pour être aimé et attirer l’amour, il y a trois étapes à respecter :

  • s’aimer et s’accepter soi-même
  • donner de l’amour sans rien attendre en retour
  • savoir recevoir l’amour qui nous est donné

Et vous conviendrez que ce n’est pas trop de 6 mois pour apprendre à le faire et à le vivre !

  1. apprendre à s’aimer et à s’accepter soi-même :Notre éducation nous a tellement conditionné à juger et à être jugé, évalué, critiqué, comparé que nous avons bien du mal à nous débarrasser de cette gangue dans laquelle nous sommes muré. De cela découlent un manque de confiance en nous, un manque d’appréciation pour ce que nous sommes et un souci de toujours rechercher la perfection pour certains, ainsi que des addictions diverses pour tenter de combler le vide qui correspond au manque d’amour que nous nous donnons.Il est difficile d’entendre que nous devons d’abord nous accepter gros pour pouvoir mincir, malade pour pouvoir guérir, pauvre pour pouvoir gagner de l’argent, car si nous combattons contre ce qui nous dérange en nous, nous ne ferons que l’amplifier. 
  2. apprendre à donner de l’amour sans rien attendre en retour, de façon inconditionnelle (quoi que fasse ou dise l’autre !)C’est ce que l’on appelle aussi l’amour christique tant il est large et généreux. Souvenez-vous de ces magnifiques versets dans Paul dans 1Corinthiens 13 :« …L’amour ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ;il excuse tout, il croit tout,il espère tout, il supporte tout. ».N’est-ce pas une perspective extraordinaire que d’être tellement rempli d’amour que l’on réussisse à ne plus juger les autres ni soi-même et que l’amour se déverse de notre coeur à profusion comme une cascade qui ne peut se tarir ?Mais la question est de savoir comment parvenir à cet état de dilatation de notre coeur que nous n’éprouvons plus de haine, plus de rancune, plus d’agacement ?A mes yeux il n’y a qu’une réponse possible : voir avec les yeux de la Source ! C’est la raison de la photo que j’ai placée en début d’article. Je l’ai trouvée sur une page de facebook et je ne me souviens plus à qui elle appartient, si la personne la voit, qu’elle me fasse signe, et j’indiquerai son nom qu’elle en soit sûre et remerciée.Oui, voir avec les yeux de la Source sans critique aucune, avec une totale bienveillance pour sa création. Et n’oublions pas que nous sommes tous des co-créateurs !

 3) savoir recevoir l’amour qui nous est donné : bien sûr, pour pouvoir donner de l’amour, il nous faut donc apprendre à nous aimer comme nous l’avons vu, le distribuer abondamment mais aussi savoir le recevoir. Cela vous paraît bizarre ? Combien de fois n’acceptons-nous pas les marques d’amour (d’amitié ou d’appréciation) et répondons « mais non, il ne fallait pas » (cela ne vous fait pas penser à quelque chose les mamans en ce jour où vous avez peut-être un cadeau?). Et lorsque quelqu’un vous remercie, au lieu de répondre machinalement « il n’y a pas de quoi », ce qui dévalorise tout à fait ce que vous venez d’offrir, pourquoi ne pas vous exclamer « le plaisir est partagé ! ». Essayez, et vous verrez la différence.

 Accepter de recevoir l’amour, c’est aussi l’accepter de la façon où il nous est donné. Souvent, j’entends des personnes me dire : « je sais que mon mari m’aime, mais si seulement il me le disait plus souvent ! » ou encore pour les hommes : « je passe mon temps à travailler pour offrir tout le confort à ma femme, mais elle n’est pas encore satisfaite et se plaint que je ne lui montre pas assez mon amour ». Nous avons chacun notre façon de manifester l’amour et l’amitié que nous portons aux uns et aux autres. Certes, un petit geste ou une petite attention qui tient compte de ce que l’autre aime est toujours bienvenu dans la relation. Mais n’imposons pas à l’autre de nous aimer à NOTRE façon !

Sur ce, j’arrête là car j’ai toujours trouvé qu’il était beaucoup plus important de passer du temps à aimer qu’à parler de l’amour.

Très bonne journée à tous ceux qui ont le coeur empli d’amour. Et que ceux qui se sentent le coeur triste sachent que nous les aimons.

Seul l’amour existe, ne l’oublions pas !

 Danny KADDA

Le Swing’ Dating débarque au Studio Danse Energie, à Paris. 
  
  
Vous êtes célibataires ? Vous aimez danser ? Vous allez adorer le Swing’ Dating ! Pour la première fois, le Studio Danse Energie situé dans le 15ème arrondissement à Paris, propose de faire des connaissances rapides autour de la danse. Des rencontres organisées par tranches d’âge avec la parité hommes/femmes pour ceux qui veulent se lancer dans la danse de couple et … plus si affinités. 
  
  
Le bal… Un lieu de rencontre séculaire. 
  
  
Dans la France rurale d’il y a un siècle, on s’épousait souvent entre voisins. Le bal a ensuite pris le relais comme premier lieu de rencontre, mais il a lui-même décliné à la suite de l’exode rural…Aujourd’hui on récence pas moins de 16 millions de célibataires dans l’hexagone. Face à un tel marché, les sites de rencontres pullulent en se segmentant pas toujours à bon escients : sites dédiés aux cougars, sites pour les rencontres d’un soir… Et si on retournait aux basiques pour faire des « vraies » rencontres? C’est ce que propose le Studio Danse Energie avec les Swing’ Dating : mettre son ordinateur de côté en poussant simplement la porte de la salle de danse du quartier. « Danser c’est non seulement un premier contact physique très simple qui facilite la rencontre mais c’est également un moyen rapide de deviner des traits de la personnalité de son partenaire… », explique Ghislaine Leclercq, la directrice du Studio Danse Energie.Inspirés du Speed Dating, les dimanches « Swing Dating » du Studio Danse Energie propose une alternance entre tête-à tête et danse. Des danses qui invitent au rapprochement bien entendu : Salsa, Tango Argentin, Rock, Valse… Pourquoi les dimanches après-midis? Parce que le blues du dimanche est une réalité, encore plus lorsque l’on est célibataire…   
  
  
Entrez dans la danse. Le Swing’ Dating comment ça marche ?   
  
  
  Tout commence par une initiation d’une heure avec un professeur diplômé afin d’apprendre les pas de base.Puis le « jeu » commence et se déroule de la manière suivante: Un nombre égal de célibataires vont se rencontrer. Chaque participant fera 8 rencontres en tête à tête de 15 minutes :  – Les 8 premières minutes sont consacrées à la discussion         – Les 7 minutes restantes, à une danse à deux. Après chaque session de danse, chacun revient à sa place pour remplir un bulletin secret en précisant son envie de revoir ou pas son ou sa partenaire. Puis, place à une nouvelle ou un nouveau partenaire et ainsi de suite jusqu’à 8 rencontres. A l’issue de la session, les candidats reçoivent par email les coordonnées des personnes qu’ils souhaitent revoir et pour qui cela est réciproque. Quel que soit l’aboutissement des rencontres, chacun a la garantie d’avoir dansé et de s’être bien amusé. 
 
  
  
Informations pratiques : Studio Danse Energie : 71 rue Desnouettes, 75015 Paris.Métro les plus proches : Ligne 8 – Arrêts Balard et Lourmel ou Ligne 12 – Arrêt Porte de Versailles – Tram 3 Arrêt Desnouettes – Bus 39 Arrêt Desnouettes. 2 Sessions possibles : 25-35 ans40 ans et + Prix : 30 euros par personne. Inscription obligatoire et renseignements sur les prochaines dates au 01 45 32 14 62           A propos du Studio Danse Energie : Studio Danse Energie accueille depuis 30 ans les enfants, ados, adultes qui ont envie de pratiquer la danse sous toutes ses formes : Danse Classique, Modern Jazz, Hip Hop, Danse Orientale, Bollywood, Danse Tahitienne, Comédie Musicale, éveil pour les tout petits… 66m² de parquet ciré et miroir, font du Studio un endroit à taille humaine où l’on prend le temps d’apprendre à maitriser chaque pas. Quel que soit son niveau et ses capacités, les professeurs sont à l’écoute et insufflent leur passion en cours, pour le plus grand plaisir des élèves. Depuis 2006, le studio élargit son offre pour proposer, en plus de la danse, des activités formes et bien-être : Pilates, Yoga, Barre au sol, Body Barre, Zumba… Mais aussi des cours Maman/Bébé de yoga pré et postnatal, des cours type « dirty dancing » pour ouvrir son bal de mariage sur la mythique chorégraphie et enfin du Swing’ Dating, un nouveau concept idéal pour faire des connaissances rapides autour de la danse. Information Pratiques : Studio Danse Energie, 71 rue Desnouettes 75015 Paris. Internet : www.studio-danse-energie.com, téléphone : 01 45 32 14 62.Métro les plus proches : Ligne 8 – Arrêts Balard et Lourmel ou Ligne 12 – Arrêt Porte de Versailles.Tram 3 Arrêt Desnouettes. Bus 39 Arrêt Desnouettes.
 
  
  
  
  

LA PHILOSOPHIE DU MOIS

CONNAISSANCE DE SOI : LA PLUS BELLE MACHINE DU MONDE

Un texte merveilleux que j’ai trouvé au hasard de mes lectures et qui fait qu’après l’avoir lu, on ne peut faire autrement que de nous aimer….

Je cite :

« Pourquoi ne pas vous faire un petit inventaire comme Og Mandino dans son fameux  Mémorandum de Dieu » 

L’homme est doté de 500 muscles, 200 os, 11 km de fibres nerveuses entièrement synchronisées.

Son cœur est à son service avec 36 000 000 de battements cardiaques chaque année, sans interruption, pour convoyer à travers les 100 000 km d’artères et de capillaires, quelques 2 730 000 litres de sang pompé annuellement. 

Aucune machine pareille n’a jamais été créée. L’oxygène apporté par la respiration traverse 600 000 000 d’alvéoles, pour enrichir 22 000 000 000 de cellules sanguines.

L’homme est doté de la faculté rarissime de penser,  et son cerveau est d’une structure  plus complexe que l’univers lui même, en dépit de ses forces mystérieuses et ses enchevêtrements astronomiques. 

Dans un organe d’à peine 1 kg35, quelques 13 000 000 000 de cellules nerveuses travaillent afin que nous puissions voir, entendre, parler, sentir, toucher,  bouger, penser, etc..

L’Homme est donc lui même, du seul fait de son organisme, une pure merveille. »

EPOUSTOUFLANT ?  n’est ce pas ? 

Après cette lecture, qui ne pourra pas être émerveillé par ce qu’il est ? Ne peut on faire autrement que de nous aimer ? En nous critiquant, ne critiquons nous pas Dieu ? 

Qui pourrait avoir envie de détruire une aussi belle machine….

A méditer et à coller sur un de vos murs pour relire ces quelques phrases quand vous commencez à douter de vous….

JE SUIS  TOUJOURS EN RETARD

                             JE SUIS  TOUJOURS EN AVANCE

                             JE SUIS TOUJOURS A L HEURE

L’être humain réagit de trois façons différentes aux cycles du temps. En fonction de son caractère, de sa personnalité, de ses origines, de son éducation ou de ses principes, il peut être toujours en retard, toujours en avance ou tout simplement exactement à l’heure.

JE SUIS TOUJOURS EN RETARD

Dans ce rapport de l’homme au temps, ce problème touche à la fois celui du temps comme celui de l’homme. C’est peut-être le plus incontournable dans une réflexion au temps car c’est celui qui se joue dans le rapport aux autres. 

Prendre son temps, c’est aussi prendre celui de l’autre. Arriver en retard dans une réunion ou à une soirée, c’est « désorganiser » momentanément celle-ci. Arriver après les autres au travail, c’est souvent laisser « l’autre » amorcer une partie de son travail. Ne pas être à l’heure à un rendez-vous lasse et inquiète la personne qui attend. C’est, en quelque sorte, manquer de respect vis à vis d’autrui et faire fi de l’existence de l’autre, le mettre en état de dépendance…Etre égoïste en quelque sorte ; ne penser qu’à soi. Ne pas prendre en compte les contraintes de l’autre. La non ponctualité est un critère d’impolitesse.

Que nous révèle donc le retard sur l’homme dans son rapport au temps ?

Certains enfants se développent difficilement. S’ils ne sont pas bien guidés, la lenteur de ce développement en fera des personnes sujettes au retard puisque le développement physique et mental est pratiquement arrivé à maturité à l’adolescence. Trop de laxisme à ce moment là du développement nuira au futur adulte.

Quelques sujets ne veulent pas se laisser tyranniser par des contraintes temporelles. Ces mêmes personnes préfèrent prendre leur temps quitte à gêner leur entourage. Là encore, l’éducation est responsable.

Celui qui est en retard « brille » par son absence. Il se fait désirer. Par ce comportement, le retardataire impose un jeu de séduction, le reflet d’une attitude perverse qui consiste à obliger l’autre à penser à lui . C’est l’expression d’un fort narcissisme qui l’empêche de considérer l’autre avec respect. 

On peut volontairement être en retard tout en ignorant les vraies raisons de son comportement. On peut vouloir être à l’heure et déployer toute une stratégie inconsciente pour se retarder. 

Un retard systématique peut prendre de telles proportions qu’il devient un symptôme psychologique : on l’appelle procrastination. C’est un comportement lié à l’estime de soi. Ces personnes ne sont ni paresseuses ni désorganisées, comme on le croit, souvent mais sont victimes de cet état et font souffrir leurs proches. Les manifestations peuvent être plus ou moins graves et vont de l’écolier qui refuse de faire ses devoirs à l’adulte qui, dans son couple ou au bureau, accumule les retards.

Est procrastinateur grave celui qui remet tout au lendemain, et finit par ne plus passer à l’action. Ces personnes finissent se rendent la vie impossible….et exaspérernt les autres ! 

La notion de retard peut nous ramener à la pensée du physicien Albert Einstein qui disait que tout était relatif. En effet, un retard peut être admissible ou inadmissible selon les cultures, les situations, les évènements, les traditions etc…Chacun crée sa notion du temps. Cependant, il est impératif que chacun adapte sa notion du temps  aux règles que se fixe la société dans laquelle il évolue, pour ne pas s’inscrire dans un comportement associable.

J’ARRIVE TOUJOURS A L’AVANCE

C’est également une question de respect vis à vis de l’autre et vis à vis de soi-même par rapport à l’engagement horaire qui est convenu. Sauf que cette fois-ci, il s’agit d’un trop grand respect de l’engagement. Attitude très noble au demeurant, mais qui trahit  souvent une réalité psychologique : une trop grande dépendance aux autres, avec le souci permanent d’être jugés, donc un manque de confiance en soi. En étant plus que ponctuels, ils limitent d’emblée le risque d’être mal jugés…Ces personnes sont souvent extrêmement bien organisées dans la vie, et ont tout particulièrement tendance à irriter les retardataires chroniques !

L’éducation encore est souvent responsable de cette attitude ; une forme de mimétisme peut aussi exister quand un enfant est élevé par des parents ponctuels ou toujours en avance (bien que certains enfants puissent réagir à l’encontre de cette éducation en étant une fois adulte toujours en retard !…)

D’autres encore aiment orgueilleusement être toujours les premiers. Ils préfèrent attendre plutôt que de se faire attendre, restant maîtres incontestables de la situation.

En général, les personnes qui sont toujours en avance sont souvent à la pointe du progrès, puisqu’elles anticipent constamment les nouveautés. Mais en se rendant dépendants du rythme de l’autre, et en anticipant constamment les horaires fixés, ils trahissent aussi un besoin fondamental de rester maîtres du temps qui passe, cachant sans doute une angoisse formelle vis-à-vis de cette aiguille du temps qui nous mène irrémédiablement vers la  mort…

JE SUIS TOUJOURS pile A L’HEURE

Le plus difficile pour devenir ponctuel est de faire se correspondre le temps de l’horloge, celui de la société ou du collectif avec le temps subjectif ou personnel.

Quand on parvient à cette prouesse, la ponctualité permet de faire coïncider deux séries d’évènements. C’est une exactitude, celle d’une « promesse tenue ». Elle est la  vision la plus aboutie que l’on puisse se faire du temps ; un modèle d’équilibre. On a pour la ponctualité de la considération. Aller vite et bien, ne pas prendre de retard, arriver pile à l’heure, n’est ce pas aussi un rendez vous réussi avec soi même ?

Peu à peu, avec l’âge, notre rapport au temps peut évoluer. Le plaisir de choisir ses activités, de couper le rythme effréné du quotiden, de vivre pleinement un bonheur fugace. On peut composer avec plus de liberté son emploi du temps, profiter de chaque instant et même le suspendre mais en n’engageant que soi et jamais les autres. 

Un poète a dit : « Dans la chaîne des jours, nous formons le temps ; utilisons le « présent » même dans le retard, car l’homme est le Temps qui s’écoule, après nous il ne sera ni temps, ni retard, mais éternité ou néant ».

Et pour moi, « le Temps n’est qu’un marque-pages du livre de notre vie. Chaque jour qui passe est un jour en moins car chaque jour est une page de notre livre, qui tourne. Quand la couverture se refermera, ce sera le livre de ma vie qui sera fini ; je partirai dans l’éternité de la mémoire et du souvenir, rejoignant ainsi les millions d’autres œuvres qui composent la plus grande bibliothèque du monde ».

CHANTAL ROLLAND

LA PEUR DU TEMPS QUI PASSE

L’homme est passif et impuissant face au temps qui passe…Il se sent faible face à la fuite des heures. Il a peur de voir disparaître les bons souvenirs. Il se voit vieillir et surtout, il a redoute la mort….La mort qui représente, pour la plupart des hommes sur terre, une fin définitive et implacable.

Le temps est une notion subjective.

Le mot « temps » vient du latin « tempus », lui même dérivé du grec « temnein », couper, qui fait référence à une division du flot du temps en éléments finis. « Temple » dérive également de cette racine et en est la correspondance spatiale (le « templum » initial est la division de l’espace du ciel ou du sol en secteurs pour les augures). Enfin, « Atome » (insécable ) dérive également de « temnein » (Etymologie du mot temps dans « Wikipédia »).

 Les moments d’attente semblent interminables et ceux qui sont pleins de bonheur passent trop vite. On voudrait que le temps s’accélère face au danger et on aimerait le voir ralentir sa course pour pérenniser des moments de délices. Il nous est, en général, difficile de vivre le « Carpe Diem » d’Horace. Vivre pleinement le moment présent serait l’idéal mais cet idéal n’est pas à la portée de tout le monde. Depuis les Grecs, un concept nommé CRONOS qui, adjoint à l’Aion et au Kairos, permet de définir le temps.

Le Cronos est le « tout » du temps :  

« Hier était le jour précédent et demain sera le jour suivant parce que je suis aujourd’hui ».

Pour l’Homme, le temps « coule » du passé au futur. Grâce à ce sentiment de durée, il peut agir, se souvenir, imaginer, etc..si bien que le temps lui est devenu essentiel et même banal car critère de repère majeur de son quotidien.

Vous connaissez cette question qui a laissé muettes des générations entières de penseurs : « laisser le temps au temps » (d’ailleurs remise en mémoire par François Mitterrand ) ? Le temps de la bonne réponse n’est pas encore venu.

Et si on connaît le découpage du temps historique :

–       le passé qui désigne l’espace du réel qui n’est plus, est avant le présent

–       le présent qui désigne l’espace du réel, entre le passé qui n’est plus, et le futur qui n’est pas encore,

–       le futur qui désigne l’espace du réel qui n’est pas encore, après le présent…

…l’homme a de quoi «en perdre son latin » !

Ce qui fait que lorsque nous nous posons ce genre de questions et que nous n’arrivons pas à y répondre, nous entrons dans une réaction qui génère de l’angoisse…La peur du temps qui passe et dont nous ne sommes pas maîtres.

Devant toutes ces non réponses, nous voyons le temps qui passe, souvent bien trop vite, et nous avons terriblement peur de ne pas arriver à faire tout ce que nous avons envie de faire au plus profond de nous mêmes. Nous craignons que le temps s’arrête pour nous, laissant sur cette terre, une sensation de « non fini », que ce soit d’ordre familial, matériel, financier ou surtout sentimental…Car il est évident que l’un des intérêts majeurs de notre passage sur terre est bien l’Amour des êtres qui nous sont chers et à qui nous ne disons pas assez qu’on les aime. 

La prise de conscience du temps qui passe est une notion subjective inhérente à la nature humaine.

Combien d’êtres amoureux vivent sur cette terre sans pouvoir concrétiser cet Amour ? Combien de personnes n’auront jamais le temps de vivre pleinement leur Amour ?  Combien d’autres n’auront jamais eu le courage d’aller jusqu’au bout de leur Amour ? 

Pour toutes ces personnes là, le temps est précieux, il passe trop vite et l’angoisse va grandissant face à leur prise de conscience intérieure de la non possibilité de maîtriser l’écoulement du temps. Cette même angoisse là entraîne une grande solitude. La solitude de ceux qui, bien que très entourés, se sentent souvent bien trop seuls…

Mais, après lecture de cet article, peut être que si vous reconnaissez les caractéristiques d’une de vos angoisses, vous prendrez votre courage à deux mains ? (et non à demain…Ne jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même..)..Vous aurez compris que si on ne peut rien faire contre le temps, seuls les actes de la vie laissent des traces…

A bon entendeur !

Vous pouvez lire dans les pages « dossiers psy » de ce magazine, les trois possibilités de gestion du temps que nous rencontrons dans la vie : – je suis toujours en avance, je suis toujours en retard et je suis toujours à l’heure-

Chantal ROLLAND

BIEN VIVRE SA MORT :  la philosophie du mois 2013

Ce sujet peut paraître très en marge de mes thématiques habituelles. Pourtant, il m’a fallu toutes les perceptions et l’entièreté d’un parcours de vie de chercheur pour le mener à bien. Il est donc probablement l’ouvrage qui reflète le plus ma vision de la vie et de la mort.

Pourquoi cet ouvrage ?

Je ne vais pas m’étendre sur ses origines, dans la mesure où j’explique très longuement dans la préface de l’ouvrage ce qui m’a poussé à l’écrire. Car il s’est agit d’une véritable poussée qui n’a laissé la place à rien d’autre en parallèle.

Cet ouvrage concerne tout le monde, quelque soit vos croyances, votre religion, votre système de pensée, vous mourrez un jour. Personne ne peut affirmer qu’il ne s’est jamais interrogé sur ce sujet. Mon expérience de vie m’a permis de toucher le mécanisme de la Mort de très près. J’ai observé bien des choses. Je les ai comprise dans les limites de mes systèmes de perception. Puis, par un concours de circonstances (!!), en début d’année, je me suis rendu compte que ma vision des choses pouvait aider bien des personnes. Cela a été le facteur déterminant pour écrire ce livre, plus une énorme colère que je n’avais pas identifiée en moi, colère contre notre société qui a fini par nous « voler » notre mort.

Alors, voilà le résultat. Ma sensation intérieure au moment de la sortie de cet ouvrage est inhabituelle pour moi. Lors de la sortie de mes précédents livres, une excitation se manifestait en moi, un peu comme lorsque nous déballions nos cadeaux, le jour de Noël. Là, rien. Une sorte d’indifférence, voire d’absence et la sensation qu’il n’est pas de moi.

Alors j’espère que chaque lecteur se l’appropriera. Je l’ai voulu neutre. Il ne s’agissait pas pour moi de laisser transparaitre mes idées sur le sujet. J’ai plutôt voulu en faire un ouvrage à la portée de tous, quelque soit le niveau d’éducation ou de culture, facile à lire, précis sans qu’il soit néanmoins technique, mentionnant toutes les bases énergétiques qui permettent de comprendre le mécanisme du Passage de la Mort. Un difficile exercice. J’ai fait du mieux que je pouvais et je pense que je ne pouvais faire mieux dans le champ de conscience qui est le mien. Vous seul jugerez du résultat.

Cet ouvrage est un ouvrage de réflexion et de travail qui permettra à chacun de mettre « en forme » ses propres énergies afin que le moins possible de peurs et de résistances se manifestent au moment du Grand Saut. Car ne vous y trompez pas. Là, plus que jamais, vos croyances et votre débat intérieur conditionnent très largement les énergies de votre Passage.

Alors j’espère que j’aurais réussi cette gageure qui consiste à vouloir démystifier le plus grand des Mystères, celui de la Mort. J’apprécierais vos témoignages.

Merci de votre fidélité et je vous invite à découvrir le sommaire du livre ci-dessous.

 Vous trouverez cet ouvrage sur mon nouveau site d’édition : www.daniel-briez.com

CES GESTES QUI NOUS TRAHISSENT Janvier 2009

Pour réussir ses entretiens, il ne suffit d’être bien habillé. Il faut aussi faire attention à sa gestuelle car nos gestes nous trahissent :

Expression directe de notre inconscient, nos gestes nous échappent. Les GPM (gestes, postures et mimiques) de votre interlocuteur le dévoilent. En les décodant vous pouvez infléchir un entretien mal engagé ou faciliter les échanges. Par exemple, si le contact est tendu, ouvrir les bras peut suffire à détendre l’atmosphère. Implicitement, vous envoyez un message d’ouverture.

Pour gagner du temps

C’est sans doute là l’un des avantages les plus précieux de cette méthode, gagner du temps. « Une fois que l’on a appris à détecter les gestes significatifs, les relations vouées à l’échec se repèrent facilement » conclut le psychologue. Rien de tel pour ne pas se disperser et investir son énergie dans les relations plus constructives.

Pour ne citer qu’un exemple parmi des centaines, « lors d’un entretien avec un éditeur se souvient Joseph Messinger, j’avais les chevilles croisées sous ma chaise, la droite verrouillait la gauche. Signe d’une rigidité, d’une réticence. Même si la conversation était agréable et cordiale, j’étais sur mes gardes. Le courant ne passait pas. » Effectivement, l’éditeur n’a jamais donné suite.

Le conseil du coach

Ces gestes qui nous trahissent…

Il contrôle avant tout ses mots, éventuellement les mimiques de son visage. Mais nous ne pouvons pas tout contrôler ! Parfois, un hochement de tête, une main agacée contredit le discours. Travaux pratiques de décodage…

1. Les bras croisés

C’est l’un des « refrains gestuels invariables » les plus courants. Faites l’expérience, vous croisez toujours les bras de la même façon. Soit votre bras droit domine le gauche, soit l’inverse, mais il y a fort peu de chances pour que vous croisiez les bras des deux façons.

« Nous avons tous un bras dominant (celui qui couvre l’autre) explique Joseph Messinger, et celui-ci traduit notre manière d’être. »

Voici quelques astuces mais attention, si vous êtes gaucher, vous devez inverser les significations :

Par exemple :

Pour un droitier :

– Bras gauche dominant = défensif

– Bras droit dominant = offensif

Pour un Gaucher :

– Bras gauche dominant = offensif

– Bras droit dominant = défensif

Il est offensif si son bras droit domine le gauche et défensif si le gauche domine le droit. Qu’est-ce que cela signifie ?

L’offensif a besoin d’avoir confiance en lui pour qu’on reconnaisse sa valeur ; le défensif a besoin qu’on l’estime pour alimenter sa confiance en soi.

On ne s’adresse donc pas de la même manière à un offensif qu’à un défensif.

Le conseil du coach :

Si vous êtes vous-même offensif, face à un autre offensif, mieux vaut prendre du recul (risque de conflit). Evitez les attitudes barrière (bras croisés, jambes croisées, doigts croisés).

2. Les doigts croisés en tricot :

Lorsque vous croisez les deux mains, invariablement un de vos pouces domine.

• Le pouce gauche : mode affectif

Les émotions dominent la raison. Il croit que ce qu’il ressent est vrai.

• Le pouce droit : mode cognitif (rationnel)

La raison domine l’émotion. Il croit que ce qu’il voit est vrai.

Il existe une dizaine de refrains gestuels basiques qui permettent de situer la plupart des composantes essentielles de la personnalité (factorielle de 10).

3. Les mains dynamiques :

Le ballet des mains de certains orateurs fascine. C’est une forme de sous-titrage du discours. Et là encore, nous pouvons y déceler une préférence comportementale. Décryptage de ce langage fugace.

De quelle main votre interlocuteur se sert-il pour illustrer ses propos ?

    * Main gauche : ses émotions le subvertissent, c’est un affectif qui se fonde sur son intuition.

    * Main droite : la raison domine, il communique sur le mode cognitif.

    * Les deux mains en action : c’est un pédagogue, il aime expliquer dans le détail ses propos.

    * Il utilise alternativement l’une ou l’autre main : cette gymnastique reflète une véritable souplesse intellectuelle. Votre contact est ouvert à l’échange, il écoute les différents points de vue, les comprend.          

Il y a ce que l’on vous dit et puis il y a ce que l’on vous montre. Apprenez à décoder les gestes contradictoires.

4. Le regard fuyant :

C’est un adage bien connu, méfie-toi de celui qui ne te regarde pas dans les yeux. Le regard orienté en bas à gauche ou en bas à droite, votre interlocuteur n’est pas à l’aise.

Attention !

Ses yeux vont simultanément de gauche à droite ? Votre interlocuteur n’est pas forcément en train de simuler. Cette alternance traduit la confusion mentale. Votre propos le déstabilise, comme un étudiant en situation d’examen, un acteur en pleine crise de trac, il hésite, il ne sait comment vous répondre.

Le conseil du coach :

Pour l’aider à reprendre ses esprits, demandez simplement si vous avez été clair. Privilégiez les gestes d’ouverture et d’empathie, mains ouvertes, paumes vers le ciel. Il pourra exprimer son malaise. Le malentendu s’estompera.

5. La bouche masquée :

La main devant la bouche. Votre interlocuteur s’empêche littéralement de parler. Sans doute se refuse-t-il à formuler des objections, soit pour éviter de perdre du temps ou par politesse.

6. Les mains cachées :

Si nos mains soulignent et servent souvent notre communication verbale, elles peuvent également nous trahir. Celui qui cache ses mains sous la table ne dit pas ce qu’il pense ou ne pense pas ce qu’il dit.

Le conseil du coach :

En prenant une légère distance vis-à-vis de votre interlocuteur, dos collé au fauteuil et en ménageant un temps de pause, vous pourrez peut-être obtenir qu’il sorte de sa « cachette ».

Votre interlocuteur est-il d’accord avec ce que vous dites ?

De nombreux signes permettent de comprendre rapidement si ce que vous dites emporte l’adhésion. Les détecter constitue un atout pour mieux présenter un projet ou vendre une proposition à un nouveau client ou un prospect.

7. Les avant-bras posés à plat sur la table qui vous séparent :

Dans une attitude d’écoute attentive, votre interlocuteur est ouvert au dialogue. Il a l’esprit d’entreprise et une curiosité toute positive l’anime. Il veut en savoir plus.

8. Le cadrage gestuel :

Typique de l’ouverture d’esprit, votre contact est une fois encore en position d’écoute attentive. Il est intéressé.

Le conseil du coach :

C’est le moment d’enchaîner sur vos meilleurs arguments, vous avez « la main », tachez de la garder jusqu’à la conclusion.

9. Les pupilles dilatées :

Elles traduisent l’enthousiasme, l’excitation.

La dilatation des pupilles vaut approbation dans tous les cas de figure. Elle indique que le système dopaminergique (le plaisir) est de la partie.

10. Les jambes croisées :

Ce croisement, commandé par le cerveau limbique, donc par le siège des émotions est un véritable baromètre de vos humeurs.

Chez un homme :

• Jambe droite croisée sur la gauche : en sympathie avec l’interlocuteur.

• Jambe gauche sur la droite : position répulsive, indique un recul ou un retrait

Chez une femme :

• Jambe gauche croisée sur la droite : position attractive, indique une sympathie

• Jambe droite sur la gauche : position répulsive

11. Jambe à l’équerre, une main verrouille la cheville

Réellement inconfortable, cette posture traduit une forme de stress. Celui qui adopte cette position n’est plus maître de la situation. Par exemple, le fil de la discussion lui échappe.

12. Lorsque la tête prend le relais des mains :

Un signe manifeste de forte contrariété. Le cou tendu vers l’avant, le menton rentré, attention au combat de gladiateur. La tête penchée en arrière, les yeux au ciel : l’exaspération ou le découragement ne sont pas loin.

A LIRE : 

• Ces gestes qui vous trahissent, de Joseph Messinger, aux Éditions FIRST

• Conseils du coach : comment s’adapter plus harmonieusement à votre entourage personnel et professionnel ?

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