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LE PARFUM

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LE PARFUM

 

 

 

 

Le parfum est un symbole, un rêve; il suscite l’enthousiasme, il embellit la vie.

Il est notre complice de chaque jour et de chaque nuit. Le parfum est invisible mais pourtant si présent…

Il est une deuxième peau.Il nous devient indispensable et nous apporte, au fil du temps, une force intérieure, une présence qui nous rassure. . Il représente le luxe, la « dernière touche » indispensable à notre image.

 

Il y a quelques années, il devenait un souvenir, une image, un visage

 

Aujourd’hui, le parfum est toujours un objet de rêve mais il est aussi le reflet d’une époque. Il doit séduire par sa forme, son flacon, sa couleur, par son packaging. Il représente le luxe, la « dernière touche » indispensable à notre image. Sa durée de vie se fait de plus en plus courte (d’où le lancement de plus en plus fréquent « d’éphémères ». La femme d’aujourd’hui veut jouer avec les senteurs. Elle aime suivre la mode des parfums comme elle a plaisir à suivre la mode tout court.

Cela ne l’empêche pas de conserver son parfum favori (qui reste et restera sa deuxième peau) mais elle aime jouer avec ses parfums comme avec ses tenues, en fonction de ses emplois du temps et de ses états d’âme. Elle passe d’un parfum mixte des années 90  aux parfums au caractère affirmé.

Et dès qu’elle veut se retrouver dans sa vraie « deuxième peau », elle renoue avec son parfum traditionnel, se retrouvant souvent dans les classiques . Elle aime les flacons et un essor de la Parfumerie française à travers le monde. Avec, à la fin du 19e siècle, l’introduction de l’extraction par solvants volatils (Absolues et Résinoïdes) jusqu’à la distillation moléculaire en passant par l’emploi de l’acier inoxydable dans la fabrication des appareillages, le maintien des excellentes qualités des huiles essentielles d’origine exotiques mises sur le marché. Le rôle de l’industrie grassoise est primordiale dans le développement de la parfumerie.

GRASSE possède les laboratoires de recherche en chimie organique parmi les plus modernes.

Ce qui fait que depuis un siècle, toutes les innovations dans le domaine de la création sont basées sur la découverte de nouveaux corps odorants de la recherche en chimie organique.

Qu’il s’agisse de découverte de constituants de produits naturels ou de corps purement synthétiques, la progression de la parfumerie ne peut continuer à se faire que grâce à l’apport fait par la Science sur le choix de plus en plus riche  des matériaux mis à disposition des Parfumeurs Créateurs.

 

 

Sans toutes ces découvertes qui ont fait l’enrichissement de la création en parfumerie, celle-ci serait encore, comme au temps de LOUIS XIV avec les courtisans qui s’inondaient de parfums à base de myrrhe, de musc et d’encens.

 

 

Aujourd’hui, nous trouvons deux genres de parfumeries : la parfumerie artisanale et la parfumerie industrielle.

La parfumerie artisanale est faîte pour les consommatrices qui aiment ce que les autres n’ont pas. Le « nez » créateur traite en direct avec la clientèle. Son choix pour les matières premières est très rigoureux

 

Dans la parfumerie industrielle, les créations sont le résultat d’une entente entre plusieurs personnes : le créateur qui donne son nom et qui supervise plus ou moins l’ensemble, le « nez » qui est souvent pris à l’extérieur de la Société ., Le marketing, le verrier, le designer (flacon et packaging) et la distribution.

 

Nous avons suivi la fabrication de parfums près de Paris. Cette usine moderne, ouverte depuis 1994, fabrique des jus différents et des concentrés différents. Ces jus et ces concentrés servent à la fabrication des parfums et des cosmétiques et soins de la maison.

Toutes les étiquettes autocollantes pour tous les pays (55 millions) sont fabriquées ici avec trois couleurs différentes, pression à chaud et pelliculage.

Dans la première salle, sont fabriqués les concentrés de parfums. Toutes les ampoules sont sous vide anti-déflagration. Le sol est légèrement incliné et une sonnette d’alarme fonctionne dès qu’une goutte d’alcool se trouve au sol. Tout cela par mesure de sécurité.

La macération des concentrés se fait dans la deuxième salle avec une température de 13-14° et un contrôle labo.

Dans la troisième salle (salle de dilution), de grandes cuves sont équipées d’agitateurs. Le concentré de parfum avec les matières premières et l’extrait (alcool à 95°) est aspiré dans les cuves par la tuyauterie, mélangé à l’eau déminéralisée. Tout cela brassé par l’agitateur.

Dans la quatrième salle, le parfum est presque finalisé. Mis un mois au repos avec agitateurs qui mélangent le parfum automatiquement et régulièrement.

Puis filtrage et c’est ainsi que le parfum arrive directement dans la chaîne de remplissage par les tuyaux. Aucune manipulation humaine jusqu’aux chaînes.

Les flacons d’extraits de Parfums sont finalisés à la main.

 

FABRICATION D’UN PARFUM :

Le jus

Depuis 150 ans, combien de personnes, dans le monde entier, ont cherché à analyser, à étudier, à synthétiser , à parler de l’univers des odeurs.

Les produits naturels traditionnels, ont toujours eu un rôle important, indispensable à une parfumerie de qualité -sélective ou de luxe- Ils sont, dans un certain nombre de cas, irremplaçables. De grands progrès ont été réalisés dans la technologie de parfums naturels, dans l’évolution des procédés d’extraction et de distillation grâce à d’ingénieux techniciens.

Les maisons grassoises (qui ont été longtemps des maisons familiales) ont largement contribué, depuis plus d’un siècle à l’essence de base de la majorité des parfums.

 

La mise en vente de plus en plus importante de nouveautés et la sortie de plusieurs flacons dans l’année  a modifié le comportement des clientes qui, de plus en plus achètent par simple curiosité ou même par envie de collections.

 

Comme quoi, à ce jour, l’expression d’Alfred de Musset: « qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse » est  passée de mode….

 

Souvent, les femmes délaissent momentanément leur parfum préféré pour pouvoir posséder un de ces flacon originaux dont elles n’apprécient pas forcément le jus mais apprécient l’objet par lui même……Elles trouvent là « l’objet de rêve ». Epoque de consommation oblige….

 

Chantal ROLLAND

 

 

LE PARFUM

Le parfum est un symbole, un rêve; il suscite l’enthousiasme, il embellit la vie.

Il est notre complice de chaque jour et de chaque nuit. Le parfum est invisible mais pourtant si présent…

Il est une deuxième peau.Il nous devient indispensable et nous apporte, au fil du temps, une force intérieure, une présence qui nous rassure. . Il représente le luxe, la « dernière touche » indispensable à notre image.

Il y a quelques années, il devenait un souvenir, une image, un visage

Aujourd’hui, le parfum est toujours un objet de rêve mais il est aussi le reflet d’une époque. Il doit séduire par sa forme, son flacon, sa couleur, par son packaging. Il représente le luxe, la « dernière touche » indispensable à notre image. Sa durée de vie se fait de plus en plus courte (d’où le lancement de plus en plus fréquent « d’éphémères ». La femme d’aujourd’hui veut jouer avec les senteurs. Elle aime suivre la mode des parfums comme elle a plaisir à suivre la mode tout court.

Cela ne l’empêche pas de conserver son parfum favori (qui reste et restera sa deuxième peau) mais elle aime jouer avec ses parfums comme avec ses tenues, en fonction de ses emplois du temps et de ses états d’âme. Elle passe d’un parfum mixte des années 90  aux parfums au caractère affirmé.

Et dès qu’elle veut se retrouver dans sa vraie « deuxième peau », elle renoue avec son parfum traditionnel, se retrouvant souvent dans les classiques . Elle aime les flacons et un essor de la Parfumerie française à travers le monde. Avec, à la fin du 19e siècle, l’introduction de l’extraction par solvants volatils (Absolues et Résinoïdes) jusqu’à la distillation moléculaire en passant par l’emploi de l’acier inoxydable dans la fabrication des appareillages, le maintien des excellentes qualités des huiles essentielles d’origine exotiques mises sur le marché. Le rôle de l’industrie grassoise est primordiale dans le développement de la parfumerie.

GRASSE possède les laboratoires de recherche en chimie organique parmi les plus modernes.

Ce qui fait que depuis un siècle, toutes les innovations dans le domaine de la création sont basées sur la découverte de nouveaux corps odorants de la recherche en chimie organique.

Qu’il s’agisse de découverte de constituants de produits naturels ou de corps purement synthétiques, la progression de la parfumerie ne peut continuer à se faire que grâce à l’apport fait par la Science sur le choix de plus en plus riche  des matériaux mis à disposition des Parfumeurs Créateurs.

Sans toutes ces découvertes qui ont fait l’enrichissement de la création en parfumerie, celle-ci serait encore, comme au temps de LOUIS XIV avec les courtisans qui s’inondaient de parfums à base de myrrhe, de musc et d’encens.

Aujourd’hui, nous trouvons deux genres de parfumeries : la parfumerie artisanale et la parfumerie industrielle.

La parfumerie artisanale est faîte pour les consommatrices qui aiment ce que les autres n’ont pas. Le « nez » créateur traite en direct avec la clientèle. Son choix pour les matières premières est très rigoureux

Dans la parfumerie industrielle, les créations sont le résultat d’une entente entre plusieurs personnes : le créateur qui donne son nom et qui supervise plus ou moins l’ensemble, le « nez » qui est souvent pris à l’extérieur de la Société ., Le marketing, le verrier, le designer (flacon et packaging) et la distribution.

Nous avons suivi la fabrication de parfums près de Paris. Cette usine moderne, ouverte depuis 1994, fabrique des jus différents et des concentrés différents. Ces jus et ces concentrés servent à la fabrication des parfums et des cosmétiques et soins de la maison.

Toutes les étiquettes autocollantes pour tous les pays (55 millions) sont fabriquées ici avec trois couleurs différentes, pression à chaud et pelliculage.

Dans la première salle, sont fabriqués les concentrés de parfums. Toutes les ampoules sont sous vide anti-déflagration. Le sol est légèrement incliné et une sonnette d’alarme fonctionne dès qu’une goutte d’alcool se trouve au sol. Tout cela par mesure de sécurité.

La macération des concentrés se fait dans la deuxième salle avec une température de 13-14° et un contrôle labo.

Dans la troisième salle (salle de dilution), de grandes cuves sont équipées d’agitateurs. Le concentré de parfum avec les matières premières et l’extrait (alcool à 95°) est aspiré dans les cuves par la tuyauterie, mélangé à l’eau déminéralisée. Tout cela brassé par l’agitateur.

Dans la quatrième salle, le parfum est presque finalisé. Mis un mois au repos avec agitateurs qui mélangent le parfum automatiquement et régulièrement.

Puis filtrage et c’est ainsi que le parfum arrive directement dans la chaîne de remplissage par les tuyaux. Aucune manipulation humaine jusqu’aux chaînes.

Les flacons d’extraits de Parfums sont finalisés à la main.

FABRICATION D’UN PARFUM :

Le jus

Depuis 150 ans, combien de personnes, dans le monde entier, ont cherché à analyser, à étudier, à synthétiser , à parler de l’univers des odeurs.

Les produits naturels traditionnels, ont toujours eu un rôle important, indispensable à une parfumerie de qualité -sélective ou de luxe- Ils sont, dans un certain nombre de cas, irremplaçables. De grands progrès ont été réalisés dans la technologie de parfums naturels, dans l’évolution des procédés d’extraction et de distillation grâce à d’ingénieux techniciens.

Les maisons grassoises (qui ont été longtemps des maisons familiales) ont largement contribué, depuis plus d’un siècle à l’essence de base de la majorité des parfums.

La mise en vente de plus en plus importante de nouveautés et la sortie de plusieurs flacons dans l’année  a modifié le comportement des clientes qui, de plus en plus achètent par simple curiosité ou même par envie de collections.

Comme quoi, à ce jour, l’expression d’Alfred de Musset: « qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse » est  passée de mode….

Souvent, les femmes délaissent momentanément leur parfum préféré pour pouvoir posséder un de ces flacon originaux dont elles n’apprécient pas forcément le jus mais apprécient l’objet par lui même……Elles trouvent là « l’objet de rêve ». Epoque de consommation oblige….

 

Chantal ROLLAND

 

 

 

 

 

 

 

 

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