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LES SOUTERRAINS EN BRETAGNE ET DANS LE MONDE

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Les Souterrains en Bretagne et dans le monde

 

Je m intéresse depuis des années au mystérieux souterrains creusés par milliers sous nos pieds. Lors de mes recherches, j’ai remarqué qu’ils étaient pour la plupart constitués de plusieurs salles séparées par des goulots. J’ai réalisé que ces salles souterraines étaient creusées sur des vortex, près d’un menhir, et servaient sûrement pour les rites de passage et autres pratiques spirituelles. De plus un ange me guida vers deux souterrains près de Glozel dans l’Allier ( tablettes runiques) où je fis le lien entre la forme de l’anhk la croix sacrée des égyptiens et celle du nombre phi …merci encore aux Esprits des Anciens qui me guident si bien

extrait Les secrets des souterrains en Armorique et dans le monde :

 » Les salles souterraines construites sur des portails, empreints de magnétisme, s’ouvraient vers d’autres dimensions. C’est pourquoi, ils ont été entretenus par tous les hommes de culte comme les chamans, les prêtres, les Druides, dans le but de s’élever spirituellement, d’obtenir des guérisons et de voyager dans les mondes invisibles. Une majorité de sites antiques voués aux Dieux sont reliés entre-eux sur ces lignes telluriques qui parcourent la planète sur des centaines de kilomètres. Aujourd’hui, il n’est, donc, pas surprenant de ressentir cette énergie près d’un site mégalithique, d’un temple romain, grec ou bouddhiste, d’une église ou d’une pyramide, la plupart reliés à un souterrain. Tous ces hauts-lieux spirituels où se pratiquaient des rites liés aux sciences occultes et aux forces invisibles de la Nature, ont été construits, délibérément, sur ces points regorgeant d’énergie. (…)

Les études prouvent leur grande ancienneté, mais personne, à ce jour, ne peut encore dévoiler leur origine et leur véritable fonction. Etaient-ils reliés entre eux et pourquoi ont-ils été obstrués ?

Le mystère demeure. Seuls les mythes et les légendes, communs à beaucoup de pays, nous permettent de croire qu’une ancienne civilisation ingénieuse et avancée aurait construit ces souterrains. Plusieurs croyances nous font penser que ces lieux secrets ont été, volontairement, dissimulés soit par l’Eglise Catholique pour lutter contre les pratiques chamaniques, soit par les gouvernements pour effacer toute trace de civilisations ante-diluviennes ou extra-terrestres.

Mais, si nos légendes ont traversé tous ces millénaires dans notre inconscient collectif, c’est qu’elles possèdent certainement une part de vérité…

Après avoir servi de lieu de culte, ces souterrains seront, certainement, réutilisés, à l’avenir, soit pour agrandir les villes et accueillir de nouveaux habitants, de plus en plus nombreux sur Terre, soit à des fins militaires ou expérimentales

Localisé au nord-est de la Bretagne, au sud de Saint-Malo, le souterrain de la Ville es Peniaux fut découvert à la fin de l’année 1800, par son propriétaire, dans le jardin d’une maison encore en construction.

Il fut alors déclaré à la municipalité mais il fallut attendre deux cents ans pour qu’une étude soit publiée par Thierry Huck en 1992 et complétée par les archéologues Jérôme et Laurent Triolet en 2003. Cette fouille nous révèle que ce souterrain est creusé sous un plateau près de Cancale, à environ trois mètres de profondeur. Il présente un développement d’environ onze mètres comprenant un puits d’accès, deux salles reliées par un rétrécissement ainsi qu’un diverticule correspondant certainement à un couloir inachevé.

L’entrée se fait par un puits d’accès vertical. (…)

D’autres galeries seraient creusées autour de Bonnemain, près de Combourg et… du Mont-Tombelaine jusqu’au Mont-Saint-Michel où, sur ce dernier, deux grands menhirs furent abattus au moment de la construction du sanctuaire chrétien au VIIIème siècle.  » extrait les secrets des souterrains vk

 

Il existe dans le monde de nombreuses cavités souterraines. Elles sont classées en deux catégories. Celles qui sont naturelles telles que les grottes, les cavernes, les gouffres ou celles qui sont artificielles. Celles-ci sont de diverses natures dans lesquelles sont répertoriées les mines, les catacombes et les souterrains. C’est justement de ces derniers que nous allons tenter de percer les mystères.

Ces souterrains, que l’on découvre tous les ans en Bretagne, en France et dans le monde, ont, pour la plupart, été creusés par l’homme à l’époque de l’âge de Fer. Mais, ils ont, peut-être, été construits à une période antérieure. Nul ne peut l’affirmer vraiment, ni révéler leurs véritables fonctions.

Mystérieux et énigmatique, le monde souterrain, souvent associé aux légendes et aux mythes qui sont parvenus jusqu’à nous indique qu’il a une grande importance dans l’Histoire de l’humanité.

C’est dans le village de Tréglonou situé au nord de Brest, près de Lannilis, dans le Finistère, que fut découvert, en 1984, un autre souterrain, fort intéressant. Il est associé à un véritable oppidum d’une vingtaine d’hectares.

C’est au cours de travaux de finition des abords du nouveau terrain de football, qu’un effondrement se produisit sous le poids d’un tracto-pelle. Les fouilles organisées, en 1985, par les archéologues bretons M. Le Goffic, C. Eluère et A.-R. Duval ont mis à jour un souterrain de l’âge de Fer.

Il se développe sur 8,40 m de longueur et se compose d’un puits vertical donnant accès à une enfilade de deux salles, aux plafonds surbaissés, séparées par des chatières ; une galerie en boyau débouche sur un large et profond fossé intégralement comblé.

Le souterrain a été entièrement fouillé et deux coupes transversales du fossé ont été réalisées. C’est dans le remplissage du puits d’accès que furent découverts, parmi le lot habituel de tessons de poterie, de broyons (sorte de molette en bois qui servait pour broyer), de fragments de meules, de fusaioles ( anneau du fuseau pour filer) et autres rebuts de l’époque, un gobelet cylindrique associé à cinq petits godets cylindriques très frustes et constituant un véritable service ayant pu être utilisé pour les libations, rituel religieux, datant de l’antiquité, qui consistait à verser une boisson à un Dieu en guise d’offrande.

Mais, la découverte la plus étonnante fut celle d’un superbe collier de perles en or dans le conduit.

Ces perles sont constituées par assemblage de deux coupelles soudées. Il semble que cette pièce soit unique en son genre (aucun équivalent n’est connu en France à ce jour).

Le motif des perles, à la fois simple et esthétique, rappelle certaines ornementations des ors de l’âge du bronze.

Le mode d’assemblage des coques, étudié par les archéologues C. Eluère A.-R. Duval, relève d’une grande finesse :

« Il s’agit du procédé de soudure par diffusion du cuivre. cette méthode a pu être décelée par une étude au microscope électronique à balayage. La composition des perles présente une forte teneur en argent (près de 35%), alors que celle du cuivre n’est en moyenne que de 1,5% (et près de 2% au niveau de la jonction des coques). Ces perles sont constituées chacune de deux coques d’or embouties, décorées à la fois de motifs ciselés et repoussés. La longueur des perles varie de 1,6 à 2,5 cm et leur poids de 2 a 4,4 g, le poids total étant de 37 g. »

Selon d’autres études, ces perles constituent une parure de type unique et sans équivalent en Europe.

Certaines comparaisons peuvent être faites avec des têtes d’épingles de l’Age du Bronze final de Suisse, à des bijoux hallstattiens d’Alsace, du Sud de l’Allemagne et de Suisse et à certaines perles du Bronze final d’Irlande et de Grande-Bretagne.

Les perles de Tréglonou pourraient avoir une origine locale et avoir été fabriquées entre le IXe et le Vème siècle avant J.C. Elles ont été déposées, cachées ou perdues au moment de la condamnation du site par les gens de l’Age du Fer vers 300-400 avant J.C.

Le collier a été acquis par le Département du Finistère et est exposé au Musée Départemental Breton de Quimper. (Une copie est exposée en Mairie de Tréglonou).

On peut imaginer tous les trésors trouvés, et gardés par les différents visiteurs, au fil des siècles, qui nous auraient permis d’en savoir plus sur la fonction des souterrains. Il est toutefois important de constater que ces souterrains sont tous retrouvés près d’une stèle, d’un site mégalithique, de ruines gallo-romaines ou d’un château.

Les plans et fonctions des souterrains de l’âge de Fer sont bien plus compliqués à expliquer car aucune étude n’a réussi à élucider les chatières maçonnées et le rebouchage intentionnel des accès qui semblent obéir à un rituel ou à une idéologie propres aux gens de l’âge de Fer. Les galeries qui ont été délibérément rétrécies rappellent la pratique des rites de passage connue à travers le monde. (…)

A Pont-l’Abbé dans le Finistère, ce souterrain de l’âge de Fer, dont l’expertise fut réalisée par Michel Le Goffic, archéologue départemental, puis fouillé par une équipe du service régional d’archéologie, est composé de trois salles rectangulaires d’une longueur totale de 12,75 mètres  et d’une hauteur avoisinant 1,30 m chacune. La plus grande de ces salles, la troisième (c’est-à-dire celle du fond) est longue de 4,40 m et large de 1,80 m. Une des particularités de ce souterrain tient dans l’agencement des points de communication entre les différentes salles. Outre l’étroitesse de la chatière, on note la présence d’une marche semi-circulaire taillée dans la roche, à la sortie de chaque passage. Ces caractéristiques donnent au souterrain un profil longitudinal original, en «touche de piano», où l’on descend de plus en plus au fur et à mesure de la progression.

Souterrain à Puebla Mexique

En avril 2015, les scientifiques ont découvert du mercure sous la pyramide de Teotihuacan, au Mexique, dans une des chambres souterraines, situées à l’extrémité du tunnel sacré, long de 103 mètres. A Puebla, près de Mexico, plus de 10 kilomètres de galeries viennent d’être mises à jour dans le sous-sol de la ville.

En Afrique du Nord, il est question d’un vaste réseau souterrain qui relierait la Tunisie, l’Algérie et la Libye.

En Egypte, un labyrinthe souterrain a été découvert, en 2008, au sud de la Pyramide d’Amenemhat III. Ce bâtiment colossal pourrait contenir 3000 chambres. Il est possible que le temple légendaire dont parlait Hérodote et Strabon, dans leurs œuvres littéraires, ait enfin été retrouvé

« En Turquie, l’extraordinaire ville souterraine de Derinkuyu, située en Cappadocce, a été découverte en 1963. Elle serait reliée à la ville souterraine de Kaymakli par un tunnel de huit kilomètres et aurait été construite il y a plus de 4000 ans. Construite sur huit étages de profondeur elle comprenait des chambres, des salons et même un monastère. Le fait que les hommes y habitaient sans mourir d’asphyxie témoigne de l’ingéniosité de leur système d’aération.

D’après les études de Laurent et Jérôme Triolet Les refuges cappadociens disposent d’aménagements utilitaires variés : trous d’aération, petites et grandes niches, puits à eau et silos à grains. Concernant les aménagements défensifs, dans quelques réseaux, il existe des goulots ainsi que des feuillures taillées dans la roche et destinées à recevoir des portes de bois. Néanmoins, la porte de pierre, un disque de pierre similaire à une meule, constitue le système de défense caractéristique des refuges cappadociens. Toutes les « villes souterraines » sont protégées par ces portes de pierre, certaines d’entre elles atteignant des dimensions impressionnantes. La plus monumentale des portes de pierre du grand souterrain-refuge villageois de Özkonak est haute de 1,8 m et large de 0,67 m, avec une masse totale de 3,5 tonnes. Un orifice central perce de nombreuses portes de pierre.

Ces meules me font penser à celles qui recouvrent les trois entrées de souterrain dans un manoir en Bretagne dont le propriétaire m’a révélé les secrets  » extrait les secrets des souterrains en Armorique et dans le monde vkerdranvat

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VERONIQUE KERDRANVAT

LES SECRETS DES SOUTERRAINS EN ARMORIQUE ET DANS LE MONDE 

 

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